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Point de vue cadre – L’encadrant empêché d’animer
Le manager doit répondre aux objectifs, avec des moyens réduits, en appliquant la méthode qu’on lui impose, perdant sa fonction d’animateur pour devenir garant de la productivité et donc comptabilisateur de tâches.

UNE DES MOTIVATIONS DE L’ENCADRANT RÉSIDE DANS SON AUTONOMIE À ANIMER ET ORGANISER SON ÉQUIPE
Avec l’autonomie nécessaire pour atteindre les résultats souhaités dans un contexte contraint, le manager peut exprimer son talent en stimulant son équipe pour en tirer le meilleur, en mettant en place une organisation adaptée. Cela lui apporte une motivation qui lui permet d’accepter les aspects plus difficiles du poste (charge de travail, objectifs imposés, faiblesse des moyens …).
Mais cette autonomie ne lui est plus accordée.

LES FACTEURS D’EMPÊCHEMENT DU MANAGEMENT
L’évolution des tâches demandées au manager, et leurs conditions d’exercice expliquent une perte d’intérêt pour la fonction :
- Travail de supervision plus que d’animation
- Surcharge de travail, complexité des tâches
- Cadrage des processus plus étroits et manque de marge de manœuvre
- Ressources à disposition moins nombreuses, manque de formation et d’accompagnement
Ces facteurs témoignent d’un «empêchement» au management, une entrave pour diriger et animer l’action de son équipe.

L’ENCADREMENT EN PERTE D’AUTONOMIE PERD DE SON ATTRAIT
Cette désaffection était déjà pointée dans une étude de 2022, elle indiquait que 41 % des managers considèrent leur fonction comme inutile dans le monde du travail actuel et 62 % des non-managers ne souhaiteraient pas le devenir s’ils en avaient la possibilité.
Cette tendance ne faiblit pas et le salarié ayant les meilleures capacités à manager serait tenté de renoncer à l’encadrement faute d’autonomie suffisante.
Redonnons autonomie et marges de manœuvre aux managers. Laissons-lui la liberté de réaliser ses objectifs à sa manière afin de libérer les énergies, d’animer son équipe de manière adaptée et de réduire les injonctions contradictoires.
Nous savons qu’une équipe bien animée obtiendra des résultats plutôt meilleurs, avec en prime une qualité de vie au travail supérieure.

Point de vue cadre – En 25 ans le forfait jour s’est développé et rend peu visible la charge de travail
Le forfait jour fête ses 25 ans ! À l’origine réservé aux cadres, il s’est étendu aux non-cadres. Sa flexibilité ne doit pas faire oublier les limites à respecter.
Il est essentiel de s’interroger sur la durée, l’intensité et la charge de travail.

LES PRATIQUES CHANGENT ET LA CHARGE DE TRAVAIL DEVIENT DIFFICILEMENT MESURABLE
De nombreux cadres ont du mal à respecter les 35 heures à cause de leurs missions, mais ils veulent que leur temps soit bien comptabilisé.
Le forfait jour supprime les règles de « temps de travail quotidien » pour s’adapter aux activités difficiles à quantifier. Pour autant, chaque salarié doit avoir un minimum de 11 heures de repos quotidien pour une déconnexion réelle.
Avec la possibilité de travailler partout et tout le temps grâce aux smartphones, il est crucial de veiller à la santé des salariés en prenant en compte la charge et l’intensité du travail.

L’AUTONOMIE N’EFFACE PAS LA RESPONSABILITÉ DE L’EMPLOYEUR QUANT À LA CHARGE DE TRAVAIL
La loi de 2016 impose à l’employeur de vérifier régulièrement que la charge de travail est raisonnable, même pour les salariés autonomes. Le forfait jour ne doit pas devenir un piège pour un travail sans limites, ce qui constituerait un manquement à l’obligation de santé et de sécurité.
Près de 50% des cadres estiment ne pas avoir assez de temps pour effectuer correctement leurs tâches, et plus de 75 % doivent interrompre leur travail pour des demandes urgentes. Ces cadences et cette pression dégradent les conditions de travail, affectant la disponibilité et la santé des salariés.

LE FORFAIT JOUR REND LE DROIT À LA DÉCONNEXION INDISPENSABLE
La durée du travail est difficile à fixer dans un monde numérique où notifications et e-mails sont omniprésents. Un droit à la déconnexion a été instauré en 2016, il doit être respecté. Préserver le temps hors travail et réguler la charge est une nécessité fondamentale.
Le forfait jour, bien qu’il offre une flexibilité adaptée à certaines missions, nécessite une vigilance accrue sur la charge et l’intensité du travail.
Respecter des limites est essentiel pour préserver la santé des salariés. Une gestion équilibrée entre autonomie, responsabilité et charge de travail doit être recherchée.

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