Essentiel #45 • Septembre 2025

Édito
Après la trêve estivale, nous nous retrouvons dans un climat social et économique pour le moins compliqué. Cette réalité impacte votre vie de tous les jours, mais aussi notre vie dans l’entreprise.
En effet, depuis plusieurs années, nos gouvernants n’ont cessé de chercher à affaiblir les organisations syndicales pour mieux imposer une politique purement pro-business, au détriment des salariés (retraites, chômage, projet de suppression de jours fériés, recul des prérogatives des organisations syndicales…). Les entreprises, y compris les plus prospères, se sont bien évidemment engouffrées dans ce mouvement, en soutenant l’idée selon laquelle il n’y a pas d’alternative à cette politique ultralibérale qui détruit, jour après jour, notre système social.
Fidèle à ses valeurs, la CFDT persiste à défendre une politique plus équilibrée qui ne s’attaque pas aux plus vulnérables et qui met à contribution les citoyens (y compris les plus nantis) en fonction de leurs moyens. Elle demande aussi que le dialogue social retrouve toute sa place dans l’entreprise comme en dehors, et que cesse la volonté de faire des élus de simples spectateurs d’annonces jugées unilatéralement pertinentes par des directions qui seraient détentrices d’une vérité non négociable.
Le retour à plus d’équilibre est l’une des conditions qui permettra le rétablissement de la cohésion sociale, aujourd’hui en très net recul, avec des conséquences potentiellement désastreuses. C’est pour cela que la CFDT, dans le cadre d’une mobilisation intersyndicale, appelle tout un chacun à se retrouver dans les divers lieux de manifestation le 18 septembre.
Christophe Vercoutère

SHAREPLAN : Ouverture du 11 au 25 septembre
Si vous êtes dans l’effectif AXA au 11 septembre, avec au moins 3 mois d’ancienneté, vous pouvez investir dans les actions de l’entreprise à des conditions préférentielles.
Comment financer votre investissement ?
- Versements volontaires : dans la limite de 25 % du salaire brut annuel (hors intéressement/participation).
- Avance de trésorerie de l’entreprise, sans intérêts : jusqu’à 6 000 €, remboursable en 10 mensualités à compter de février 2026.
- Intéressement/participation 2025 “réservé” en juin : dans le fonds d’attente Euro 4M (non comptabilisé dans la limite des 25 %).
- Plan d’épargne entreprise (PEEG) : arbitrage possible des sommes déjà placées vers l’opération Shareplan (non comptabilisées dans la limite des 25 %).
Deux formules au choix :

Formule Classique
→ Achat d’actions avec une décote de 20 % sur
le cours officiel.
→ Investissement exposé aux variations du cours de l’action.
→ Perception des dividendes sur les actions acquises, qui sont automatiquement ;.
→ Particularité : 1 action gratuite pour 1 action achetée, dans la limite de 20 actions gratuites (uniquement dans cette formule).

Formule Garantie +
→ Achat au cours officiel (sans décote).
→ Capital garanti par la banque partenaire, quelle que soit l’évolution du cours.
→ Intérêt annuel garanti de 3 % sur votre mise.
→ Effet de levier x10 : la banque partenaire investit 10 fois votre mise, et vous bénéficiez de la plus-value éventuelle calculée sur l’ensemble de l’investissement.
→ Pas de dividendes dans cette formule.
→ Vous ne bénéficiez pas des 20 actions gratuites.

à noter
→ Calendrier de l’opération
→ Du 11 au 25 septembre : souscription ouverte.
→ Fin octobre : communication du prix de référence de l’action (permet aussi de connaître le montant de la décote).
→ Novembre : vous confirmez ou ajustez votre investissement au regard du prix de référence.

N’hésitez pas à contacter vos élus CFDT pour obtenir davantage de précisions
ou éclaircir tout point du dispositif.
Retraite progressive & négociation seniors : Ce que change la loi
Dans ce cadre, un salarié peut travailler entre 40 % et 80 % d’un temps plein et percevoir, en complément, entre 60 % et 20 % de sa pension, calculée sur les droits acquis au jour du passage en retraite progressive.
Recalcul des droits lors de la retraite définitive. Au moment du passage à la retraite à taux plein, les droits sont recalculés pour tenir compte des années supplémentaires travaillées à temps partiel.

Le principe : travailler moins et percevoir une fraction de sa retraite
Dans ce cadre, un salarié peut travailler entre 40 % et 80 % d’un temps plein et percevoir, en complément, entre 60 % et 20 % de sa pension, calculée sur les droits acquis au jour du passage en retraite progressive.
Recalcul des droits lors de la retraite définitive. Au moment du passage à la retraite à taux plein, les droits sont recalculés pour tenir compte des années supplémentaires travaillées à temps partiel.
Mieux travailler, plus longtemps… et mieux vivre
La retraite progressive, voulue par les partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales, dont le MEDEF), est un outil qui facilite la transmission du savoir-faire tout en allégeant la charge de travail.
Elle permet aux salariés expérimentés de travailler plus longtemps dans de meilleures conditions, tout en profitant de davantage de temps pour eux-mêmes et leurs proches.


Un accompagnement possible par l’entreprise et compatible avec nos dispositifs internes
Par accord avec les organisations syndicales, l’entreprise peut assumer un taux de cotisations retraite supérieur au taux d’activité réellement exercé.
Dans l’entreprise, la retraite progressive pourrait cohabiter avec le TAR, intégré à notre accord GEPP, à charge pour le salarié de choisir l’un ou l’autre dispositif.
Ce que nous demandons à la Direction
Nous demandons à la Direction d’ouvrir rapidement la négociation “seniors” — désormais obligatoire — et d’y intégrer la retraite progressive afin d’accompagner les salariés dans la mise en place d’un dispositif pertinent et profitable à tous, y compris aux nouveaux entrants qui seraient mieux accompagnés dans l’appropriation des savoirs.

Besoin d’éclaircissements ?
Pour toute question ou précision, rapprochez-vous de vos représentants CFDT.

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Négociation Mobilité douce : Ouverture de la troisième négociation
Dès cette rentrée va s’ouvrir la troisième négociation sur la mobilité douce au sein d’AXA. La CFDT
a accompagné ce sujet depuis son émergence et cherche à obtenir que le dispositif initial soit optimisé, notamment par la possibilité d’y intégrer un abonnement annuel de transport en commun.

Un dispositif peu adopté
Aujourd’hui, cet accord compte moins de 500 salariés adhérents. Ce très bas niveau d’adhésion s’explique par le fait que le salarié qui entre dans le dispositif de l’accord doit renoncer à la prise en charge à 50 % de son abonnement de transport en commun. Ce n’est qu’à ce prix qu’il aura accès au budget annuel maximal de 500 € affecté à la prise en charge d’achats autour de l’utilisation de moyens de transport durables (vélo, trottinette, covoiturage…)

Des moyens jugés insuffisants
AXA a été précoce dans la mise en place du dispositif mais n’a pas mis les moyens suffisants pour qu’il soit réellement attractif : budget inférieur au plafond légal et refus de cumul avec l’abonnement annuel de transport. N’oublions pas que l’URSSAF fixe le plafond défiscalisé à 600 € sans abonnement de transport, mais le porte à 900 € avec abonnement.
Le prestataire Betterway
Concernant Betterway, organisme en charge de la gestion des prestations délivrées aux salariés qui adhèrent à l’accord, force est de constater qu’il suscite un taux de satisfaction très réduit. L’enjeu de la négociation sera donc aussi de le remettre en question ou, pour le moins, d’obtenir qu’il se montre à la hauteur des enjeux.
La position de la CFDT
La CFDT va de nouveau argumenter et revendiquer l’intégration de l’abonnement aux transports, sans lequel l’attractivité de l’accord est très limitée. Nous refusons de croire que la Direction propose un accord dans un seul objectif d’affichage tout en le vidant de son intérêt pour la plus grande partie des salariés.
Télétravail : Début du vendredi sur site imposé
En ce mois de rentrée, commence à s’appliquer le principe d’un vendredi de présence sur site chaque mois. Avant la période estivale, nous avons dénoncé cette mesure dont ni le principe ni les modalités n’ont été négociés avec les signataires de l’accord Télétravail, ce qui en dit long sur la conception du dialogue social dans notre entreprise.

Dialogue social : la position de la CFDT
Comme à l’extérieur de l’entreprise, la CFDT considère que seul un véritable dialogue peut être source de cohésion, d’acceptation des mesures mises en place et d’appropriation d’un esprit d’entreprise. À défaut, la Direction ne gagnera que la défiance des salariés. À ce titre, l’annonce très prématurée d’un retour à 2 jours de télétravail alors que l’accord actuel (2 jours sur site) doit vivre encore plus de deux ans, nous apparaît être une faute.

Négociation 2027 : cap maintenu
Nous ne connaissons pas le contexte dans lequel se déroulera la négociation de fin 2027, mais nous n’abandonnons pas notre objectif de maintien des acquis.
Pour l’heure, n’oubliez pas que le vendredi mensuel sur site n’est en aucun cas un jour de présence obligatoire supplémentaire sur site ! Si vous constatez une dérive, n’hésitez pas à le signaler à vos élus CFDT.
Chèques Noël 2025
Les inscriptions aux Chèques Noël 2025 du CNI sont ouvertes.
Jusqu’au 30 septembre 2025.
Pour être sûr d’en profiter, inscrivez-vous dès maintenant
