Dans cette seconde séance, la Cfdt obtient de la direction que les salariés qui devront traiter les dossiers « médians » passent de 3 à 5 ou 6. Mais l’absence de recrutements supplémentaires nous inquiète sur la charge pour l’ensemble de l’équipe.
La Cfdt peut entendre qu’un seuil financier ou un taux d’incapacité ne soit pas en lui-même un critère de gravité suffisant, c’est bien la complexité et la technicité du dossier qui doit prévaloir. D’ailleurs les sinistres de plus de 150 K€ représente une frontière assez objective puisqu’on y trouve certains postes de préjudices plus atypiques. Mais après nous avoir expliqué que finalement ces dossiers ne nécessitaient plus leur compétence et le suivi par les équipes SAFE, ces dossiers médians seront centralisés sur 5 à 6 gestionnaires des CC Conventionnels et Droit Commun choisis parmi les volontaires (Chargé de règlement Délégué classe 5,) en binôme avec un Chargé d’Accompagnement Corporel (CAC) local qui accompagnera la victime sur le terrain.
Si le nombre de dossiers par an peut sembler minime, il s’agit de dossiers complexes à déroulé long de l’ordre de 3 à 5 ans. De plus, l’appropriation de ces dossiers devra s’accompagner d’une formation adaptée et complète qui constitue en elle-même une charge de travail importante et nécessite du temps.
Une fois de plus la Direction sous-estime la charge de travail qui pèse sur les services.
La Cfdt souhaite que les gestionnaires dédiés soient correctement accompagnés dans leurs nouvelles fonctions et que les services impactés ne se retrouvent pas en difficulté. La Cfdt craint qu’à moyen terme, ces dossiers médians soient finalement noyés dans la masse.
La Cfdt considère que le dossier manque de cohérence dans son fondement et d’équilibre dans l’organisation projetée.
A l’ère de la simplification tant vantée dans l’entreprise, cela crée une nouvelle « niche » dans des services où certains dossiers, certaines activités sont déjà confiés à certains gestionnaires « spécialisés » pose de multiples problèmes dans l’organisation.
