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Auteur/autrice : admin4544

Point de vue cadre – En 25 ans le forfait jour s’est développé et rend peu visible la charge de travail

Le forfait jour fête ses 25 ans ! À l’origine réservé aux cadres, il s’est étendu aux non-cadres. Sa flexibilité ne doit pas faire oublier les limites à respecter. 

Il est essentiel de s’interroger sur la durée, l’intensité et la charge de travail.

Mesure

De nombreux cadres ont du mal à respecter les 35 heures à cause de leurs missions, mais ils veulent que leur temps soit bien comptabilisé. 

Le forfait jour supprime les règles de « temps de travail quotidien » pour s’adapter aux activités difficiles à quantifier. Pour autant, chaque salarié doit avoir un minimum de 11 heures de repos quotidien pour une déconnexion réelle. 

Avec la possibilité de travailler partout et tout le temps grâce aux smartphones, il est crucial de veiller à la santé des salariés en prenant en compte la charge et l’intensité du travail.

Charge de travail

La loi de 2016 impose à l’employeur de vérifier régulièrement que la charge de travail est raisonnable, même pour les salariés autonomes. Le forfait jour ne doit pas devenir un piège pour un travail sans limites, ce qui constituerait un manquement à l’obligation de santé et de sécurité.

Près de 50% des cadres estiment ne pas avoir assez de temps pour effectuer correctement leurs tâches, et plus de 75 % doivent interrompre leur travail pour des demandes urgentes. Ces cadences et cette pression dégradent les conditions de travail, affectant la disponibilité et la santé des salariés.

Sortie


La durée du travail est difficile à fixer dans un monde numérique où notifications et e-mails sont omniprésents. Un droit à la déconnexion a été instauré en 2016, il doit être respecté. Préserver le temps hors travail et réguler la charge est une nécessité fondamentale.

Point de vue cadre – Quels sont les principaux impacts du passage au statut cadre ?

Beaucoup de salariés aspirent à devenir cadre et se demandent quels en sont les effets dans les conditions de travail. Suite à notre article de décembre « Être promu n’est pas toujours un parcours de santé », vous nous avez questionné sur les conséquences liées à ce statut.  Nous proposons d’apporter un éclairage.

Dans sa forme, le statut de cadre consacre une part d’autonomie, mais assez peu d’avantages

Au-delà d’un allongement de la période d’essai pour les cadres, le code du travail apporte peu de précisions sur les spécificités de ce statut. Quant au temps de travail, le « forfait jours » est désormais accessible à tous les salariés « dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps ». Les non-cadres n’en sont donc pas exclus.

La jurisprudence rappelle que le statut ne peut, à lui seul, justifier l’attribution d’un avantage. Ce sont des raisons objectives, comme les conditions d’exercice d’une fonction, qui permettent aux salariés de bénéficier d’un traitement particulier (Cass. soc., 20 février 2008, n° 05-45.601 ; Cass. soc., 1er juillet 2009, n° 07-42.675).

Les indemnités conventionnelles de licenciement ou l’octroi d’une rémunération variable plus élevée sont des exemples de dispositions spécifiques aux cadres prévues dans les conventions collectives ou les accords d’entreprise. Ces dispositions spécifiques sont de plus en plus rares et limitées. 

Les particularités liées au statut disparaissent au fil du temps, comme c’est le cas pour les cotisations aux régimes de retraite complémentaires depuis la fusion de l’AGIRC et de l’ARRCO. Les dispositifs se sont alignés pour les 2 statuts non-cadre et cadre. Il est à noter que le poids des cotisations sociales pour les cadres est très légèrement supérieur à celui des non-cadres, selon les cas.

Pour la CFDT, un salarié cadre est un salarié comme les autres

Certains milieux patronaux cherchent à rapprocher le statut de cadre à celui des travailleurs indépendants. Ils s’appuient sur l’aspiration des cadres à vouloir plus d’autonomie et d’indépendance. Laisser prospérer cette logique reviendrait à priver les cadres de la protection du statut salarié. La CFDT combat ces idées qui remettent en question la sécurité et la non-précarité, même relatives, liées au salariat.

Édito – Numéro 42 – Février 2024

Merci pour votre confiance !

Avant toute chose, nous souhaitons vous remercier pour le témoignage de confiance que vous avez exprimé lors de la campagne des Bons de Financement Syndicaux. La CFDT est une nouvelle fois largement majoritaire dans la population administrative d’Axa France. Nous y voyons la reconnaissance du travail incessant du collectif CFDT pour vous accompagner, tant au niveau individuel qu’à un niveau collectif à l’occasion des négociations et des dossiers de réorganisation.

Un refus face à des propositions salariales insuffisantes

Concernant les négociations, la CFDT a récemment refusé de valider les propositions très insuffisantes de la Direction sur l’évolution des salaires. Loin de se contenter de ce refus de signature, elle lance aujourd’hui une pétition dans le cadre d’une intersyndicale réunissant les non-signataires (UDPA UNSA, FO, CGT). L’objectif est d’obtenir des augmentations générales pour tous  ainsi que des mesures de nature à rétablir une juste répartition des résultats de l’entreprise entre salariés, investissements et actionnaires.

En signant massivement cette pétition, vous ferez connaître votre mécontentement et contribuerez à faire bouger les lignes. Mobilisez-vous !

Christophe Vercoutère

PÉTITION INTERSYNDICALE : Pour une meilleure reconnaissance des acteurs du succès de l’entreprise

Un échec des négociations salariales qui ne passe pas

La négociation salariale s’est soldée par une absence d’accord entre les organisations syndicales et la Direction, les propositions finales faisant l’impasse sur l’indispensable reconnaissance de l’investissement des salariés.

Malgré des résultats exceptionnels de l’entreprise, les propositions salariales de la Direction se situaient même en-deçà des meilleures négociations  répertoriées sur le marché.

Des compensations immédiates pour tous les salariés

Pour cette raison avec l’UDPA-UNSA, FO et la CGT, nous lançons une pétition par laquelle nous demandons la mise en œuvre de mesures à hauteur des moyens de l’entreprise.

La reconnaissance du travail de tous, une nécessité sociale : un engagement fort pour la valorisation des salariés

Après l’échec de la négociation salariale 2024 pour l’année 2025, les organisations syndicales (CFDT, UDPA-UNSA, FO et CGT) considèrent qu’il est encore temps pour la Direction de prendre en compte l’implication des salariés qui se sont investis sans compter pour contribuer aux excellents résultats de l’entreprise.

L’échec de la négociation s’explique avant tout par le refus catégorique de la Direction de l’entreprise de garantir le pouvoir d’achat par des augmentations générales au bénéfice de tous, ce qui ne compromettait en rien la possibilité dont elle dispose d’améliorer ce pouvoir d’achat de ceux qu’elle souhaite valoriser par l’octroi d’augmentations individuelles.

Des mesures concrètes pour rectifier la situation

Toutefois, il n’est pas trop tard pour corriger la situation et remédier à la déception des salariés par des mesures de nature à profiter à tous.

Des augmentations générales pour tous les salariés à un niveau qui les préservent des effets de l’inflation.

L’octroi de 40 actions gratuites à tous les salariés à l’occasion du 40ᵉ anniversaire d’Axa.

Le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000 € au bénéfice de chacun.

L’alimentation sans « apport personnel » du PERECO à hauteur de 500 € pour tous. 

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : Mise en place du comité de suivi dans le cadre du CSE Central

Un dialogue essentiel pour anticiper les impacts de l’IA

Comme nous vous en informions dans une précédente communication, nous avons obtenu la mise en place d’un comité de suivi des projets d’Intelligence Artificielle au sein de l’entreprise.

Une première réunion du comité s’est tenue le jeudi 30 janvier. Cette première occurrence a démontré la nécessité de cadrer le dialogue afin d’obtenir, au-delà de l’identification descendante des projets en cours, des données sur les conséquences sociales de chacun des projets, tant en termes de volume d’emplois remis en cause, qu’en termes d’intensification du travail qui en résulte et des formations envisagées.

Les enjeux clés à surveiller de près

Analyse des postes concernés

Identification des emplois susceptibles d’être automatisés ou transformés
par l’IA.

Impact sur les compétences

Évaluer comment l’IA va modifier les compétences requises pour les salariés. Certaines compétences pourraient devenir obsolètes, tandis que d’autres deviendront essentielles.

Impact environnemental

Évaluer le coût carbone des nouveaux usages en comparaison de celui des anciens usages.

Ces informations sont indispensables pour que les élus puissent accompagner au mieux cette transition

Elles permettront de :

Dialoguer avec les salariés concernés 

afin de mieux comprendre leurs préoccupations et anticiper les impacts sociaux.

Demander la mise en place de programmes de formation adapté 

pour préserver l’employabilité des salariés.

Exiger une transparence des algorithmes

afin que les décisions de l’IA puissent être expliquées aux salariés et comprises par eux.

BONNE NOUVELLE : Gratuité du Louvre pour les salariés d’Axa !

Un privilège exclusif pour les salariés d’Axa !

Bonne nouvelle ! Les salariés d’Axa bénéficient de nouveau de la gratuité d’accès au Louvre, l’entreprise comptant parmi les mécènes du musée.

Comment en profiter ?

Présentez simplement votre badge à l’entrée du musée et profitez de cet avantage unique ! De plus, chaque salarié peut faire bénéficier un accompagnant de cette gratuité.

Ne manquez pas cette occasion de (re)découvrir l’un des plus beaux musées du monde !

Point de vue cadre – Débordés ? Ne culpabilisez pas !

Face à une charge de travail difficile à absorber, combien de fois avons-nous entendu des remarques comme : « Ce poste n’est peut-être pas fait pour toi », ou encore, « tu manques d’organisation », voire « es-tu sûr d’être suffisamment motivé pour ce poste ? ». Ces propos nient la surcharge de travail et ajoutent de la pression pour le salarié. Ils sont constitutifs d’une forme de maltraitance.

Les contraintes socio-économiques

Le surengagement au travail est une conséquence directe des contraintes socio-économiques, elles-mêmes induites par des choix stratégiques et managériaux de l’entreprise. Ces décisions, guidées par des impératifs de productivité et de rentabilité, créent des conditions de travail où les salariés doivent absorber la pression et les ajustements nécessaires. Au final, ce sont les salariés qui portent le poids de ces orientations, s’adaptant à des exigences techniques, économiques ou liées souvent à un manque de ressources humaines, au détriment de leur équilibre personnel et professionnel.

L’organisation du travail constitue un facteur déterminant du surengagement

Les cadres, confrontés à des objectifs quantitatifs souvent déconnectés de la réalité du terrain et dictés par les exigences de profit de l’entreprise, se retrouvent sous pression et en situation de concurrence entre eux. Ils sont en permanence contraints de démontrer leur engagement, ce qui alourdit leur charge de travail et engendre une perte de sens.

Parfois cette quête de sens est instrumentalisée et amène le salarié à se surengager en acceptant notamment des objectifs multiples et parfois contradictoires, sans réelle concertation.

Ainsi, l’organisation du travail, en imposant ces dynamiques, contribue à renforcer le surengagement, avec pour conséquence des risques accrus de démotivation, de fatigue professionnelle voire de burn-out.

Ne pas inverser causes et conséquences

Avec le temps, les salariés surchargés peuvent voir leur comportement évoluer, accordant trop de place au travail au détriment de leur vie privée. Cela peut entraîner des répercussions négatives sur leur santé et leurs relations sociales.

Le surengagement trouve principalement ses racines dans des facteurs sociaux et organisationnels, qui agissent comme les véritables moteurs de cette dérive.

La surcharge d’activité est bien de la responsabilité de l’entreprise

Trop de travail ? Des urgences qui succèdent aux urgences ? Ne vous laissez pas faire. C’est à vos managers de définir les priorités et de vous donner les moyens (effectifs, temps, outils…) d’accomplir vos missions dans des délais et dans un laps de temps qui préservent votre énergie et votre santé. Même s’il est possible de s’accorder sur des périodes à forte charge de travail, la surcharge ne doit pas être permanente à cause d’une mauvaise organisation de l’entreprise, d’une révision constante des process ou du sous-effectif dans les équipes. 

N’attendez pas d’être à bout ! Vous devez acter auprès de votre hiérarchie les situations de surcharge de travail intempestives et nous pouvons vous y aider. Votre santé n’a pas de prix, préservez-là !

« On aime, on partage »

Cet éditorial s’appuie sur l’article Débordés ? Ne culpabilisez pas publié dans la Revue Cadres CFDT et rédigé par Marc Loriol, sociologue et Directeur de recherche au CNRS.

UNE FIN D’ANNÉE riche en ACTUALITÉ SOCIALE

La fin d’année se profile, mais, loin d’anticiper la trêve des confiseurs, l’actualité sociale s’avère foisonnante en ce début du mois de décembre. Point d’orgue de cette actualité, l’entame de notre négociation salariale à laquelle la Direction semble s’être présentée en oubliant d’emmener une hotte garnie, qui aurait pourtant été en phase avec le calendrier et les résultats de l’entreprise. Gageons que le climat des fêtes la fera revenir à davantage de reconnaissance… Toujours au rang des préoccupations matérielles, nous attirons votre attention sur l’intérêt d’atteindre les objectifs RSE prévus dans notre accord d’intéressement. La Direction n’ayant pas cru bon de communiquer substantiellement sur le sujet, nous avons jugé utile de remédier à cette carence.
Au-delà de ces sujets, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année. Qu’elles soient l’occasion de vous ressourcer auprès de vos proches avant d’entamer l’année 2025

Christophe Vercoutère