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Auteur/autrice : admin4544

Une offensive contre l’accord télétravail

Au plus haut niveau du Groupe une « petite musique » de plus en plus diffusée intègre le refrain de la nécessité d’un retour du travail sur site à hauteur d’au moins 50% du temps travaillé. Si cette situation correspond déjà à une réalité à un niveau collectif chez Axa France, compte-tenu des non adhérents au télétravail et des semaines incomplètes ne permettant pas de prendre 3 jours de télétravail, il ne s’agit absolument pas d’un objectif mentionné dans l’accord télétravail en vigueur.

Malheureusement, et plus grave encore, fleurissent ici et là des initiatives qui visent à obtenir plus de 50% du temps travaillé sur site au niveau d’un service, voire à un niveau individuel. Cette dérive ne correspond pas au contenu de l’accord signé par la CFDT, dont nous pensons utile de rappeler les règles puisqu’il constitue la loi des parties signataires.

La négociation Télétravail de 2024 a été une négociation difficile. S’affrontaient la volonté des organisations syndicales, dont la CFDT, de maintenir les 3 jours de télétravail hebdomadaires et l’objectif de la Direction de revenir à davantage de travail sur site

Le compromis trouvé dans le cadre de la négociation, validé par la signature de la CFDT se résume à deux règles essentielles :

Le salarié autonome, à temps plein, dont la nature de l’activité le permet, peut toujours prendre jusqu’à 3 jours de télétravail hebdomadaires,
le « jusqu’à » signifiant qu’il a le choix de prendre 3 jours ou moins selon sa convenance.

Le salarié doit travailler au moins deux jours par semaine sur site. Il s’agit de deux jours incompressibles, ce qui réduit mécaniquement le nombre de jours de télétravail possibles lorsque la semaine comporte moins de 5 jours ouvrés.

L’accord Télétravail prévoit la mise en place de chartes d’équipes dans les services pour une meilleure organisation de l’activité. 

Il est notamment prévu que le manager réunisse ses équipes en présentiel au moins une fois par semaine, ce qui équivaut à imposer unilatéralement ou par la concertation le choix d’un des deux jours de présence sur site.

Pour le second jour travaillé sur site, l’accord signé est moins affirmatif, ce qui laisse davantage de place à une planification au choix du salarié, sans pour autant exclure que le manager puisse l’imposer.

En revanche, ce que ne prévoit pas l’accord, c’est que la charte d’équipe limite le nombre de jours de télétravail auquel les salariés sont en droit de prétendre. Or, des tentatives d’introduire de telles règles dans les chartes d’équipe nous sont remontées. Si vous êtes confrontés à de telles pratiques, faites-le nous savoir avant de signer la charte.

La CFDT s’est toujours positionnée dans la logique d’une négociation constructive, ce qui suppose l’acceptation du compromis de part et d’autre. Toutefois, cette approche suppose que chacune des parties applique avec loyauté le contenu des accords signés. 

Pour finir, il est important de rappeler que le pendant du Télétravail réside dans le développement du smart-working

Même si le smart-working ne fait pas partie intégrante de l’accord télétravail et suscite des réticences, il a été acté comme une contrepartie de la diminution du nombre de jours de présence sur site. Ainsi, au fil du développement du télétravail, à l’occasion du renouvellement des accords, le nombre de postes de télétravail par salarié est tombé à 6 postes pour 10 salariés pour les sites en smart-working.

Si à l’avenir la Direction de l’entreprise revenait sur le volume de jours de télétravail hebdomadaires, reviendrait-elle parallèlement sur le nombre de postes de travail par salarié (dans le sens d’une augmentation) ?

Rien n’est moins sûr ! 

Si vous rencontrez des problèmes avec l’application de l’accord Télétravail, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de vos élus CFDT.

BREAKING NEWS ! 49 postes supprimés aux sinistres PRO

La direction supprime 49 postes dans les équipes sinistres Promium et SD  d’Isneauville, Pessac et Nancy de septembre 2025 jusqu’au début 2027 !

La Cfdt dénonce ce dossier dont les motivations sont scandaleuses. La direction fait preuve d’un mépris à l’égard des équipes engagées pour offrir la meilleure qualité de service à nos clients notamment professionnels.  

La direction délocalise au Maroc les sinistres Pro jusqu’à 5 K€. Cela entraine 46 suppressions de postes et la réorganisation des équipes « Sortie de Délégation » et « Promium » en « SD MRH » et « SD Pro MRA Garages … » ! Comment les salariés seront-ils être reclassés, quelles seront les opportunités offertes sur Isneauville, Pessac et particulièrement Nancy ?

Un clap de fin !  …

Le service Promium était mis en avant par la qualité de ses équipes dans une vision quasi élitiste. Et aujourd’hui elles sont traités avec mépris. La direction prétend que le service n’est plus à la hauteur  face à la compétitivité des entreprises concurrentes ! ?

La Cfdt dénonce cette appréciation ! Ce dossier c’est l’échec d’une direction qu’elle fait payer aux salariés. Ou sont les valeurs d’AXA FRANCE ?

!!!!!   ON VOUS EXPLIQUE LE DOSSIER !!!!!

Organisation actuelle La direction Service Clients DAB comprend 299 CDI 

· Pôle règlement Sortie de délégation DAB (PEC de sinistres en sortie de délégation et hors périmètre AXA SERVICES MAROC , PEC sinistres DAB des groupements, PEC sinistres DAB MRI) -Equipes basées à PESSAC, NANCY,MARSEILLE et VAL DE FONTENAY (6 équipes)

· Pôle règlement Promium (sinistres des PROS : artisans, commerçants, associations, professions libérales, garage et agriculteurs…), gère jusqu’à 300 K€. Les équipes sont basées à ISNEUVILLE, PESSAC et NANCY (6 équipes)

· Pôle Recours DAB -Equipes basées à BALMA, NIMES-MARSEILLE et ANGERS (5 équipes)

· Pôle règlements Spécifiques (clients CCAS, matériel des contrats Plaisance et Sinistres Sécheresse)

Excellence opérationnelle

AXA Services MAROC (ASM) gère un peu plus de 80% du périmètre global d’activités Sinistres DAB pour les ouvertures et gestion des sinistres MRH er MRI jusqu’à 20KF.

Le projet : Etendre le périmètre d’ASM à hauteur de 85 %

Pour ce faire :

· Une partie du périmètre actuel des équipes PRONIUM sera confiée à ASM (ouverture et gestion jusqu’à 5K€)

Les périmètres de gestion des différentes équipes DAB vont être redéfinis et tendre vers la spécialisation en France

Concrètement :

· Un transfert partiel et progressif d’une partie des activités des équipes France vers ASM, l’échelonnement est prévu de septembre 2025 jusqu’à 2027. La PEC des nouvelles activités se fera uniquement sur les nouvelles ouvertures de dossiers

o LOT N°1 : les affaires nouvelles sur les garanties « CHVT/ BDG/ DELEC» seraient PEC par ASM de façon progressive. montée en charge = 10 ETP du périmètre France.

o Lot N°2 : les affaires nouvelles sur les garanties « DDE/ PE/ BDM » = 22 ETP  périmètre France

o Lot N°3 : les affaires nouvelles sur les garanties « VOL / VANDALISME / EVENEMENTS CLIMATIQUES », équivalent 14 ETP du périmètre France

o Lot N°4 : gestion des Recours DAB (MRP, ATOUT PRO) jusqu’à 5 K€ également confiés à ASM (gestion déjà en place sur les périmètres MRH et MRI). La direction indique que l’impact sur les équipes France ne devrait pas nécessité de repositionnement des équipes France .

▪ La spécialisation des équipes Sortie de Délégation en PRO d’une part et en MRH d’autre part, ainsi que la MEP des nouveaux pôles « pôle règlement Particuliers, Immeubles et Groupement » et « Pôle Règlements Pros » serait la dernière étape du projet.

Les équipes d’ASM suivraient la trajectoire de montée en charge prévue et auraient la capacité de s’adapter en cas de nécessité d’ajustement par les effets de temporalité

· Sous couvert de gagner le podium du NPS IARD, AXA investi encore davantage vers ASM au détriment des collaborateurs situés en France.

· Sous couvert de départ à la retraite des services France concernés, de départs en prévision et de turn-over récurrent, AXA efface l’ardoise des ETP en France.

· Sous couvert d’un accompagnement RH au top, AXA joue une partie d’échec avec les collaborateurs France en bougeant ses pions avec un dédain affiché.

·  Sous couvert de faire monter en compétence les équipes d’ASM, AXA demande aux collaborateurs France qui perdent leur emploi de venir former au MAROC, c’est indescent.

· Sous couvert de faire évoluer l’équipe Sortie de délégation, la direction n’hésite pas à noyer PROMIUM.

La direction renverse la vapeur en partant, en autre, du constat suivant !

l’expertise reconnue sur la gestion des sinistres MRH et MRI des équipes d’ASM, ainsi que la qualité de la relation client par téléphone permet de remédier et d’améliorer la situation et état d’esprit des collaborateurs situés en France qui rencontrent des difficultés importante pour assurer les permanences téléphoniques sur la base du volontariat, souhaitent se concentrer davantage sur l’expertise métier.

La direction veut-elle faire la preuve que les salariés marocains sont plus exploitables que les salariés français ? Est-ce cela les valeurs sociales et de management du groupe AXA ? Et la prochaine étape ?

La Cfdt dénonce cette appréciation ! Encore une fois, ce dossier c’est l’échec d’une direction qu’elle fait payer aux salariés.   

La Cfdt demande l’abandon de ce projet punitif et vote le recours à une expertise.

N’hésitez pas à contacter vos élus Cfdt pour toutes questions ou difficultés

Édito – Numéro 43 – Avril 2025

Mobilisation face aux mesures salariales insuffisantes

Prochaines étapes pour l’intersyndicale

Vos élus, votre relais auprès de la Direction

Large succès de la pétition intersyndicale

Une pétition largement soutenue

Vous avez été très nombreux à signer la pétition proposée par l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, UDPA) à la suite de l’échec de la négociation salariale due à l’indigence des mesures proposées par la Direction.

Plus de 4 200 signatures pour des mesures correctives

Ce sont donc plus de 50% des salariés administratifs en CDI d’Axa France qui ont manifesté leur mécontentement face à une baisse continue de leur pouvoir d’achat, en demandant des mesures de nature à rétablir un équilibre acceptable dans la répartition des richesses.

Pour mémoire, les demandes intégrées dans la pétition sont les suivantes :

En premier lieu, des augmentations générales pour tous à un niveau qui préserve tous les salariés des effets de l’inflation.

Le versement d’une prime exceptionnelle de 1.000 € au bénéfice de chacun.

L’octroi de 40 actions gratuites à tous à l’occasion du 40ème anniversaire d’Axa.

L’alimentation pour tous, sans « apport personnel », du PERECO à hauteur de 500€.

Entrevue avec Guillaume BORIE

Forte de votre soutien massif, les organisations membres de l’intersyndicale ont sollicité une entrevue avec Guillaume BORIE pour lui remettre la pétition et l’interroger sur les suites qu’il compte lui donner.

Attentes vis-à-vis de la Direction

Nous espérons que la Direction saura entendre votre mécontentement et prendre les décisions de nature à ramener de la sérénité.

L’avenir conditionné à la prise en compte des revendications

C’est du niveau de prise en compte de vos légitimes demandes que dépendra la suite de ce dossier et des actions de l’intersyndicale.

Mesures adoptées pour la pérennité de notre complémentaire santé

Origine du déséquilibre financier

L’aggravation du déséquilibre financier de notre contrat « complémentaire santé » a donné lieu à une nouvelle négociation visant à assurer sa pérennité.

Contexte difficile pour les complémentaires santé

Le déséquilibre du contrat trouve son origine dans l’inflation du coût des actes médicaux, le désengagement de la CPAM, la hausse de consommations des assurés. Les menaces du gouvernement d’instaurer des taxes sur les contrats « complémentaire santé » ne font qu’assombrir le tableau.

Position de la CFDT face à cette situation

Face à cette situation la CFDT a défendu :

Réduire les garanties pour rétablir l’équilibre du contrat irait à l’encontre des mécanismes de solidarité et de mutualisation, en faisant payer aux salariés les plus vulnérables le prix du redressement technique.

La majoration tarifaire est celle qui implique la plus grande participation de l’entreprise, puisque celle-ci prend en charge 80% de la cotisation. Ainsi, pour une augmentation de 1€, 80 centimes seront à la charge de l’entreprise et 20 centimes à la charge du salarié.

Pour être acceptable, la majoration ne pouvait pas être rétroactive au 1er janvier, ce qui aurait entraîné un rattrapage de 4 mois sur la paie du mois de mai.

En période d’instabilité politique rien n’est certain et aggraver l’augmentation de tarif en prenant en compte des taxes non encore finalisées ne paraissait pas judicieux.

Résultat favorable pour les salariés

La CFDT a obtenu gain de cause sur l’ensemble de ces points avec une augmentation de 10% des cotisations à compter du mois de mai. À titre d’illustration, l’augmentation mensuelle sera de l’ordre de 1,61€ pour une rémunération annuelle de 30K€ et de 2,68€ pour une rémunération annuelle de 50K€.

Une surveillance nécessaire des évolutions futures

Si cette augmentation ne devait pas suffire, ou si des facteurs devaient évoluer (consommation, taxes, désengagement de la CPAM), nous serions amenés à revenir une nouvelle fois sur ce dossier très important pour la santé des salariés.

La conception du syndicalisme selon la CFDT

Pourquoi s’intéresser au syndicalisme ?

Régulièrement, des salariés s’interrogent sur l’intérêt de l’action syndicale et son impact sur leur statut et leurs conditions de travail. Une observation sommaire de la situation sociale dans les entreprises aboutit à une évidence : le statut des salariés est nettement meilleur au sein des entreprises dans lesquelles le syndicalisme est présent et actif.

Le syndicalisme face aux critiques actuelles

Néanmoins, en cette période dans laquelle l’utilité des corps intermédiaires est contestée, la CFDT juge utile de rappeler les principes qui guident son action et qui la positionnent en véritable contre-pouvoir visant à préserver l’intérêt des salariés :

  • La CFDT considère que son action doit être guidée par une conciliation des intérêts de l’entreprise et des salariés. 
  • La CFDT n’a en aucun cas la volonté de formuler des revendications qui mettraient en péril l’avenir de l’entreprise. Son action vise à obtenir la répartition des fruits du travail entre salariés et actionnaires. Ex : Les rachats massifs d’actions qui mobilisent des moyens financiers au bénéfice des seuls actionnaires sont l’illustration de ce que la CFDT réprouve.

La CFDT se refuse à envisager le dialogue social en termes de « confiance » ou « d’absence de confiance » en la Direction.

  • Soucieuse d’incarner un contre-pouvoir et de ne pas se limiter à un rôle d’accompagnement des décisions de l’entreprise auprès des salariés, la CFDT appréhende l’ensemble des dossiers sous l’angle d’une analyse critique indépendante qui lui permet d’élaborer des revendications ou de demander l’adaptation des projets présentés.
  • Renoncer à l’analyse pour appréhender le dialogue social sous l’angle de la confiance reviendrait à renoncer à tout rôle de contre-pouvoir et à endosser un rôle de service RH parallèle qui n’est pas le nôtre.

La CFDT est attachée aux prérogatives qui lui sont reconnues par le code du travail.

  • Le code du travail prévoit l’information-consultation des CSE dans certaines situations, notamment en cas de réorganisation ou d’introduction de nouveaux outils.  
  • Lorsqu’elle détient le secrétariat d’une instance, la CFDT s’attache à obtenir les informations/consultations dues à l’instance. Y renoncer reviendrait à ne pas assumer le rôle imparti aux organisations syndicales et à nuire indirectement aux salariés.

La CFDT préconise un recours régulier aux expertises pour parvenir à une meilleure appréhension des dossiers complexes et pouvoir satisfaire aux exigences d’un dialogue social de qualité. 

  • La Direction tend malheureusement à considérer le vote d’une expertise sur un dossier comme une manifestation hostile des organisations syndicales. Pourtant, il n’en est rien, il s’agit seulement de l’exercice d’une prérogative qui permet d’instaurer un dialogue avec un niveau d’information comparable des parties prenantes. 
  • La baisse du volume d’expertises votées par les organisations syndicales depuis 2022 (début de la mandature en cours), s’avère être un signe inquiétant sur l’évolution du dialogue social.

Votre choix syndical impacte votre avenir

Intéressez-vous à la façon dont les organisations syndicales s’inscrivent dans les mécanismes du dialogue social et faites votre choix. Ce choix ne sera pas sans incidence sur vos droits à venir.

Point de vue cadre – En 25 ans le forfait jour s’est développé et rend peu visible la charge de travail

Le forfait jour fête ses 25 ans ! À l’origine réservé aux cadres, il s’est étendu aux non-cadres. Sa flexibilité ne doit pas faire oublier les limites à respecter. 

Il est essentiel de s’interroger sur la durée, l’intensité et la charge de travail.

Mesure

De nombreux cadres ont du mal à respecter les 35 heures à cause de leurs missions, mais ils veulent que leur temps soit bien comptabilisé. 

Le forfait jour supprime les règles de « temps de travail quotidien » pour s’adapter aux activités difficiles à quantifier. Pour autant, chaque salarié doit avoir un minimum de 11 heures de repos quotidien pour une déconnexion réelle. 

Avec la possibilité de travailler partout et tout le temps grâce aux smartphones, il est crucial de veiller à la santé des salariés en prenant en compte la charge et l’intensité du travail.

Charge de travail

La loi de 2016 impose à l’employeur de vérifier régulièrement que la charge de travail est raisonnable, même pour les salariés autonomes. Le forfait jour ne doit pas devenir un piège pour un travail sans limites, ce qui constituerait un manquement à l’obligation de santé et de sécurité.

Près de 50% des cadres estiment ne pas avoir assez de temps pour effectuer correctement leurs tâches, et plus de 75 % doivent interrompre leur travail pour des demandes urgentes. Ces cadences et cette pression dégradent les conditions de travail, affectant la disponibilité et la santé des salariés.

Sortie


La durée du travail est difficile à fixer dans un monde numérique où notifications et e-mails sont omniprésents. Un droit à la déconnexion a été instauré en 2016, il doit être respecté. Préserver le temps hors travail et réguler la charge est une nécessité fondamentale.

Point de vue cadre – Quels sont les principaux impacts du passage au statut cadre ?

Beaucoup de salariés aspirent à devenir cadre et se demandent quels en sont les effets dans les conditions de travail. Suite à notre article de décembre « Être promu n’est pas toujours un parcours de santé », vous nous avez questionné sur les conséquences liées à ce statut.  Nous proposons d’apporter un éclairage.

Dans sa forme, le statut de cadre consacre une part d’autonomie, mais assez peu d’avantages

Au-delà d’un allongement de la période d’essai pour les cadres, le code du travail apporte peu de précisions sur les spécificités de ce statut. Quant au temps de travail, le « forfait jours » est désormais accessible à tous les salariés « dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps ». Les non-cadres n’en sont donc pas exclus.

La jurisprudence rappelle que le statut ne peut, à lui seul, justifier l’attribution d’un avantage. Ce sont des raisons objectives, comme les conditions d’exercice d’une fonction, qui permettent aux salariés de bénéficier d’un traitement particulier (Cass. soc., 20 février 2008, n° 05-45.601 ; Cass. soc., 1er juillet 2009, n° 07-42.675).

Les indemnités conventionnelles de licenciement ou l’octroi d’une rémunération variable plus élevée sont des exemples de dispositions spécifiques aux cadres prévues dans les conventions collectives ou les accords d’entreprise. Ces dispositions spécifiques sont de plus en plus rares et limitées. 

Les particularités liées au statut disparaissent au fil du temps, comme c’est le cas pour les cotisations aux régimes de retraite complémentaires depuis la fusion de l’AGIRC et de l’ARRCO. Les dispositifs se sont alignés pour les 2 statuts non-cadre et cadre. Il est à noter que le poids des cotisations sociales pour les cadres est très légèrement supérieur à celui des non-cadres, selon les cas.

Pour la CFDT, un salarié cadre est un salarié comme les autres

Certains milieux patronaux cherchent à rapprocher le statut de cadre à celui des travailleurs indépendants. Ils s’appuient sur l’aspiration des cadres à vouloir plus d’autonomie et d’indépendance. Laisser prospérer cette logique reviendrait à priver les cadres de la protection du statut salarié. La CFDT combat ces idées qui remettent en question la sécurité et la non-précarité, même relatives, liées au salariat.

Édito – Numéro 42 – Février 2024

Merci pour votre confiance !

Avant toute chose, nous souhaitons vous remercier pour le témoignage de confiance que vous avez exprimé lors de la campagne des Bons de Financement Syndicaux. La CFDT est une nouvelle fois largement majoritaire dans la population administrative d’Axa France. Nous y voyons la reconnaissance du travail incessant du collectif CFDT pour vous accompagner, tant au niveau individuel qu’à un niveau collectif à l’occasion des négociations et des dossiers de réorganisation.

Un refus face à des propositions salariales insuffisantes

Concernant les négociations, la CFDT a récemment refusé de valider les propositions très insuffisantes de la Direction sur l’évolution des salaires. Loin de se contenter de ce refus de signature, elle lance aujourd’hui une pétition dans le cadre d’une intersyndicale réunissant les non-signataires (UDPA UNSA, FO, CGT). L’objectif est d’obtenir des augmentations générales pour tous  ainsi que des mesures de nature à rétablir une juste répartition des résultats de l’entreprise entre salariés, investissements et actionnaires.

En signant massivement cette pétition, vous ferez connaître votre mécontentement et contribuerez à faire bouger les lignes. Mobilisez-vous !

Christophe Vercoutère