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Auteur/autrice : Isabelle Ollivier

CSSCT : Bilan 2024 et perspectives 2025

La Cfdt après examen du DUERP constate que ce bilan ne répond pas aux exigences légales et réglementaires minimales pour plusieurs raisons :
– La suppression du tableau Excel d’évaluation, remplacé par un document WORD moins détaillé, prive le CSE d’éléments clés tels que les données relatives aux visites médicales, aux réorganisations, ainsi qu’aux risques liés à la charge de travail et aux externalisations. Ces éléments sont indispensables pour une analyse et une évaluation complète de la situation et en mesurer les conséquences sur la santé des salariés.
– La présentation de la démarche de Qualité de Vie au Travail (QVT) comme une composante à l’évaluation des risques est erronée. La QVT ne doit en aucun cas se substituer à une démarche spécifique de prévention des risques professionnels, notamment en ce qui concerne la sécurité physique et mentale des salariés.
– Le déploiement de modules e-learning sur la sécurité, destinés aux nouveaux arrivants, est insuffisant et dangereux pour garantir la maîtrise des procédures en cas d’urgence, notamment les directives en cas d’évacuation.
La Cfdt constate par ailleurs l’absence d’étude sur l’évaluation des risques attachés au déploiement du Wi-Fi ou sur l’évaluation des risques liés aux nouvelles technologies (Ex: la formation à l’utilisation du défibrillateur via e-learning ne garantit pas une maîtrise suffisante de l’appareil, la manipulation du défibrillateur doit impérativement être pratiquée en présentiel par un spécialiste).

La Cfdt regrette que cette actualisation du DUERP ne soit réalisée qu’une fois dans l’année conformément à la règlementation. Il nous semblerait pertinent lorsque qu’un nouveau risque est identifié, qu’il soit signalé au CSE afin d’amender si nécessaire le DUERP.

Par ailleurs, la Cfdt est préoccupée par le manque de contrôle sur les sites secondaires, notamment pour les BICs, ainsi que le manque d’informations sur les contrôles réalisés.
Malgré nos demandes répétées, nous déplorons que le médecin du travail ne soit présent que lors de la présentation du DUERP en CSSCT et non lors des présentations des dossiers de réorganisation, d’externalisation ou de reclassement des salariés lors des CSE.

Les Risques Psychosociaux (RPS) ne se traitent pas uniquement dans la rédaction d’un DUERP, mais doivent être une préoccupation majeure de l’entreprise.

Bilan des effectifs.

La Cfdt constate la poursuite de la baisse des effectifs en CDI chez les non-cadres (21 pour ce bilan vs 45), et regrette que la Direction ait fait le choix au travers des réorganisations, d’externalisations, de faire appel à des prestataires externes au détriment du maintien de l’emploi voire de l’embauche de nouveaux salariés.

La Cfdt attire l’attention de la Direction sur la problématique de la surcharge de travail des salariés en souffrance, inhérente aux réorganisations (projets de transformation), et plus particulièrement ceux qui restent en poste jusqu’à la fin de période de transition. Cet état de fait n’est pas traité dans le bilan 2024.

En conclusion, la Cfdt considère que le bilan 2024 et les perspectives pour 2025 en matière de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail sont insuffisants, incomplets et ne sont pas en adéquation avec la culture et les valeurs de l’entreprise AXA portées par ses salariés.

RIVER : nouvel outil pour le service Prestations Prévoyances Collectives

Cette extension de périmètre s’inscrit donc dans la continuité des travaux engagés depuis 2019, pour remplacer progressivement les systèmes sources MACAO (cotisations et prestations Prévoyance) et PEGASE (prestations Santé).

Suite à la démonstration de l’outil présentée en CSSCT du 8 juillet 2025, la Cfdt interpelle la Direction sur la nécessité d’assurer la traçabilité des interventions, et l’interaction, des différentes équipes de façon à fluidifier les informations en matière de règlement de sinistres et donc d’optimiser la qualité de service rendue aux clients.

Vos élus resteront vigilant sur le déploiement par lot de la prestation Prévoyance tant sur les nouvelles activités que sur la migration du stock des sinistres, car il ne saurait être question que les salariés subissent une surcharge de travail liée à des dysfonctionnements, comme cela a été le cas lors de la 1ère phase de développement sur le périmètre Santé.

La Cfdt insiste sur les conséquences en termes de développement commercial qui pourrait naître de dysfonctionnements à l’instar du 1er déploiement lié à la Santé. Sachant qu’un retour en arrière sur MACAO ne sera pas possible sur la globalité.

Nous nous interrogeons, sur la pertinence du choix de cet outil, ainsi que sur le choix d’une maintenance confiée à un tiers extérieur, sur les conséquences budgétaires induites et sur les capacités évolutives pour s’adapter aux besoins futurs de l’entreprise AXA.  

ALHIS : de qui se moque-t-on?

Les salariés ALHIS ont rejoint la tour Majunga depuis le 22 mai 2025 et occupe actuellement le 17éme étage.
Suite à la cession d’AXA IM à BNP intervenue le 1er juillet 2025, les salariés d’ALHIS nous ont fait part de bruits persistants et insistants sur un possible déménagement dans les mois à venir sans précision du lieu.

La situation étant déjà très anxiogène pour les salariés d’ALHIS, la CFDT  demande à la direction que les salariés soient maintenus à la tour Majunga et cela tant qu’ils seront sous contrats de travail AXA France.

Réponse de la Direction en CSE: Oui, les salariés vont bien quitter la Tour Majunga fin d’été 2026 pour fin de bail. Ils seront regroupés ensuite avec AXA XL à la Défense, immeuble restant à déterminer.

La CFDT à titre exceptionnelle, demande une prime pour les salariés d’ALHIS. 

Direction de la Communication et de l’Engagement : Bilan à mi-année et Perspective 2025

La Direction de la Communication et de l’Engagement (DCE) d’AXA France a présenté lors du CSE des Fonctions Centrales de juillet un bilan très positif de son activité au premier semestre 2025. Cette équipe de près de 100 personnes s’articule autour de sept pôles d’activités stratégiques : communication interne et corporate, communication externe (média, réputation et influence), affaires publiques, RSE et engagement, innovation et impacts sociétaux, et enfin l’ancrage local et vie mutualiste.

Cette direction majoritairement féminine (70%) présente une pyramide des âges équilibrée avec une moyenne d’âge de 38 ans, favorisant une fluidité de travail entre les différentes générations. L’ancienneté moyenne de 9,5 ans démontre la fidélité des équipes tout en permettant un renouvellement régulier.

Réalisations marquantes et initiatives innovantes

Le premier semestre a été riche en événements mémorables, notamment la célébration des 40 ans d’AXA avec la mobilisation de plus de 6500 collaborateurs.

Sur le plan de la communication externe, la DCE a géré plus de 2000 retombées presse et diffusé 13 communiqués depuis le début de l’année. La stratégie de priorisation des communications porte ses fruits avec une réduction de 25% du nombre d’articles publiés mais une augmentation des taux de lecture. De même, le nombre de publications sur les réseaux sociaux a été divisé par deux tout en maintenant le même niveau de visibilité.

L’une des initiatives les plus remarquables concerne le lancement de la garantie contre les violences intrafamiliales, qui a reçu un accueil médiatique important.

Perspectives ambitieuses pour 2025 et au-delà

Pour l’avenir, cinq grandes priorités ont été définies. La prévention demeure un pilier fondamental avec AXA Prévention comme fer de lance, notamment à travers des initiatives comme le Bus du Cœur qui permet de bénéficier de diagnostics médicaux, ou la campagne sur les bienfaits de l’activité physique.

L’ancrage local représente également un axe stratégique majeur, notamment via les trophées RSE qui valorisent les initiatives locales et créent des liens avec les élus territoriaux. Ces événements permettent de mettre en lumière des projets innovants comme celui d’une entreprise développant des filets de pêche biodégradables.

Le climat et la biodiversité, l’engagement des collaborateurs et la valorisation des actions d’AXA dans le débat public complètent ces priorités. La création récente du fonds de dotation AXA pour le progrès humain, doté de 60 millions d’euros, marque une étape importante dans l’engagement philanthropique du groupe, même si la Direction de la Communication conservera une enveloppe de 2,5 millions d’euros dédiée au mécénat régional.

La Cfdt salue cette présentation exhaustive tout en restant vigilante sur la capacité de la Direction à maintenir son niveau d’ambition face aux évolutions budgétaires liées au transfert des activités de mécénat vers le fonds de dotation. Nous continuerons à suivre avec attention le déploiement de ces initiatives qui contribuent à la fois au rayonnement d’AXA et à son impact sociétal positif.

Point emploi : Information trimestrielle RH

Décryptage trimestriel : les dynamiques d’emploi et les enjeux RH chez AXA France

La Cfdt a analysé avec attention les données d’emploi présentées lors du dernier CSE. Au premier semestre 2025, AXA France a réalisé 646 recrutements, dont 375 pour le personnel administratif et 271 pour le Personnel Commercial. Parmi ces recrutements, 528 sont des embauches externes, témoignant d’une politique de renouvellement du capital humain malgré un contexte économique moins favorable qu’en 2024.

Pour les Fonctions Centrales, le bilan fait état de 167 recrutements dont 74 au sein de la DT2. Ces chiffres reflètent une stabilisation des effectifs après une année 2024 particulièrement dynamique, liée au déploiement du plan stratégique. Comme l’a souligné la Direction lors du CSE, « nous sommes passés d’une année de constitution d’équipes à une année de délivrance ». Néanmoins, la Cfdt reste vigilante quant à l’augmentation constatée des contrats précaires (+1,83%), même si la Direction assure qu’il s’agit d’un phénomène conjoncturel.

Mobilités internes et équilibre territorial : des disparités persistantes

Les mobilités internes demeurent un enjeu majeur pour le développement professionnel des salariés. Le trimestre écoulé a vu 21 mobilités entrantes dans les Fonctions Centrales, provenant d’entités comme AXA Banque ou AXA Groupe Opérations. Dans le même temps, 19 mobilités sortantes ont été enregistrées.

Vos élus constatent toutefois une concentration préoccupante des recrutements sur les sites parisiens. Sur l’ensemble des postes ouverts, à peine une dizaine concernent les sites de province (6 à l’Ouest, 1 à Nantes, 1 à Angers et 2 à Pessac). Cette centralisation excessive va à l’encontre d’une politique d’aménagement territorial équilibrée et limite les opportunités d’évolution pour les salariés en région. Nous appelons donc la Direction à rééquilibrer sa politique de recrutement au profit des sites provinciaux, conformément aux engagements pris en matière de diversité géographique.

La Cfdt demeure attentive à l’évolution des effectifs et aux conditions de mobilité interne.

Activités de mécénat d’AXA France

Le transfert du mécénat d’AXA France : Vos élus rendent un avis négatif

Nous vous alertions le mois dernier sur ce sujet. Ce projet prévoit la création du Fonds AXA pour le Progrès Humain, accompagné d’un transfert significatif de personnel des Fonctions Centrales et d’une augmentation substantielle du budget alloué au mécénat, passant de 22 à 60 millions d’euros.

Le CSE a été consulté sur ce projet qui impactera directement la vie professionnelle de 7 collaborateurs (5 CDI, 1 CDD et 1 alternant) dont le transfert est prévu pour le 1er octobre 2025. Face à ce changement majeur, de nombreuses interrogations et inquiétudes légitimes ont été soulevées lors des échanges avec la Direction.

Un budget conséquent mais pour qui ?

La Direction nous informe que le budget du mécénat sera considérablement augmenté, atteignant 60 millions d’euros. Cette évolution témoigne de l’ambition d’AXA de renforcer son engagement sociétal à travers le nouveau Fonds AXA pour le Progrès Humain. Cette initiative pourrait offrir aux collaborateurs concernés l’opportunité de contribuer à des projets d’envergure et potentiellement valorisants.

La Direction reconnait, également comme légitime, la demande d’une clause de retour, point essentiel soulevé par le CSE. Cette reconnaissance représente une avancée importante pour sécuriser le parcours professionnel des salariés concernés, même si les modalités précises restent à définir et à formaliser.

Des conditions de transfert floues et préoccupantes

Les conditions concrètes du transfert suscitent de vives préoccupations. La Cfdt a fermement souligné la nécessité d’un double volontariat pour ce transfert et exige des garanties formelles que les salariés puissent refuser sans risque pour leur carrière. De plus, les différences potentielles de statut, de classe, de salaire et d’avantages sociaux entre AXA France et le GIE AXA n’ont pas été clairement exposées par la Direction.

La question de la charge de travail reste également préoccupante. Déjà importante avant même le transfert, elle risque de s’intensifier avec l’augmentation du budget et des activités. La Direction reconnait cette situation en évoquant des renforts temporaires, solution que nous jugeons insuffisante. Nous demandons la pérennisation de ces ressources par des contrats à durée indéterminée pour garantir des conditions de travail décentes.

Un décalage flagrant entre ambitions et considération des salariés

Le contraste est saisissant entre l’augmentation spectaculaire du budget mécénat et l’absence de mesures concrètes pour valoriser les salariés d’AXA France. La Cfdt dénonce vigoureusement ce décalage et revendique l’attribution d’une prime de mobilité ainsi qu’une analyse détaillée des conditions de rémunération avec rattrapage si nécessaire pour les salariés qui porteront ce projet.

Les risques psychosociaux liés à ces multiples changements (employeur, direction, collègues, management) ont été insuffisamment pris en compte dans le projet présenté. La Direction doit impérativement mettre en place un accompagnement renforcé et personnalisé pour chaque salarié concerné.

En conclusion, face à ce projet aux contours encore trop flous, les élus Cfdt ont rendu un avis négatif, reflétant à la fois la reconnaissance de l’intérêt potentiel du projet et les nombreuses réserves quant à ses modalités de mise en œuvre.

Nous resterons particulièrement vigilant sur l’évolution de ce dossier et exigeons des engagements écrits de la Direction concernant la clause de retour, les garanties de maintien des conditions de travail et de rémunération, ainsi que la mise en place d’un suivi régulier des collaborateurs transférés.

Nous ne pouvons accepter que le développement du Mécénat d’AXA France se fasse au détriment des conditions de travail et du bien-être des salariés. La Direction doit démontrer que son engagement sociétal commence d’abord par la considération de ses propres collaborateurs.

Administrateurs Délégués : Regroupement des activités au sein de la DT2

Ce projet concerne l’activité de 40 salariés.
Pour 17 d’entre eux il s’agit d’une activité mineure (moins de 20 % de leur charge de travail). Ces salariés resteront dans leur direction de rattachement et ne gèreront plus les habilitations.
Nous demandons à la Direction de veiller à ce que cette perte d’activité n’entraine pas pour certains une perte d’intérêt pour leur poste. Nous souhaitons également qu’ils soient partie prenante dans la redéfinition de leurs missions.

Pour 23 d’entre eux, il s’agit de leur activité principale. Les process devraient évoluer pour rendre les habilitations plus fluides. Ces 23 salariés seront rattachés à la DT2 au sein de la direction DSI Fonctions Support- Direction Qualité – DSSI.

Cette centralisation résulte des difficultés rencontrées dans le travail en réseau lorsqu’il concerne des activités isolées au sein des directions. Mais le risque réside dans  une centralisation qui éloigne l’activité de la réalité du terrain, avec un potentiel décalage par rapport aux besoins des équipes opérationnelles.  

Par ailleurs, les 23 personnes concernées vont reprendre la charge de travail des 17 qui restent dans leurs directions actuelles.
La Cfdt demande à la direction de veiller à la charge de travail pour les administrateurs délégués qui reprendront les activités d’autres périmètres, et de procéder aux recrutements qui pourraient s’avérer nécessaires.

La Cfdt demande un point à 6 mois, afin de suivre la nouvelle organisation, les formations réalisées et la mise en œuvre de la simplification des process. Un point sera également nécessaire sur la situation des 17 personnes qui perdent leur activité « habilitations »

Accord Télétravail sous surveillance jusqu’au 31 décembre 2026

La Cfdt est intervenue à plusieurs reprises pour faire respecter notre accord télétravail et nous regrettons les annonces faites par la Direction.
Si l’accord prévoit bien avec les managers, une planification concertée des jours de télétravail et du jour de présence pour la réunion d’équipe, l’accord ne prévoit pas que le vendredi soit spécifiquement mis en question.

Pourtant dés septembre, la Direction imposera dans le  cadre des 2 jours de présence hebdomadaire sur site , un vendredi par mois sur site.
Pour la Cfdt, il s’agit d’une rigidification non concertée dans l’application de l’accord. Pourtant, aucun échange n’est intervenu dans le cadre de la commission de suivi de l’accord sur d’éventuels dysfonctionnements dans sa mise en œuvre.

La Direction précise qu’à l’issue de l’accord il faudra interroger le nombre de jours de présence sur site. La Direction affirme vouloir limiter à 2 le nombre de jours de télétravail.

Bien que la Direction affirme vouloir respecter l’accord jusqu’à son terme, la Cfdt est régulièrement alertée par des salariés qui subissent des pressions pour revenir 3 jours sur site. Nous rappelons que les chartes d’équipes ont pour vocation de préciser l’organisation du service mais sans enfreindre les principes de l’accord télétravail.

Négociation de la rémunération annuelle des salariés commerciaux

La Cfdt note l’avancée sur la décorrélation entre l’augmentation du fixe (+1,5%) et les seuils ou minimas (+0,7%) pour les chargés de clientèle ainsi que l’aménagement de la prime à l’équipement des salariés en temps partiel thérapeutique et en invalidité.

Malheureusement, sur les autres sujets, la Direction met en place des mesures régressives :
Suppression des reprises de commission des contrats Santé en cas de décès.
Diminution du compte de franchise pénalisant les producteurs y compris sur les reprises en retraite et prévoyance, ….
Renforcement du système d’indication de l’item Collectives au détriment d’une rémunération récurrente.
Passage en UP de la rémunération des Collectives contre une rémunération en Euro sans condition d’OMP.
Retrait de la commercialisation de la Protection Juridique.
Modification des pondérations Banque qui maintient la rémunération de la Banque à un niveau faible avec introduction d’un système de reprise.

Après l’échec de la négociation sur la structure des rémunérations, la Direction profite de cette NAO pour recycler des mesures qui y figuraient et ne permet pas aux salariés commerciaux de bénéficier d’une rémunération qui soutient réellement leur activité.

Nouvelle grille d’appréciation pour déterminer la rémunération variable

La nouvelle grille d’appréciation décorrèle les niveaux d’atteinte des objectifs du niveau objectif réalisé par les salariés et la Cfdt craint que cela n’instaure une appréciation arbitraire dans la rémunération variable.

Ce projet inverse la logique de calcul de variable :
Aujourd’hui : Des objectifs quantifiés avec des critères de réussite. Le taux de variable résulte de cette atteinte et l’appréciation est donnée au regard du taux obtenu.
Demain : le manager décide de l’appréciation au regard de l’atteinte globale des objectifs. Le seul point clair est que l’on a 100% si l’objectif est réussi. En dehors de ce cas, le manager décidera sans entrer dans le détail si le salarié à un « besoin de développement » ou s’il est « en dessous des attentes » et le montant du variable résultera du barême indiqué dans la grille ci-contre, qui fonctionne par palier de 5 points, sans possibilité d’affiner davantage l’évaluation.

Lors de l’entretien, seule l’appréciation sera déterminée et le salarié ne connaitra son niveau de variable qu’avec sa lettre de rémunération délivrée fin mars.

Part Collective commune : La Direction généralise dans le variable une part collective commune (périmètre AXA France) de 25% à l’ensemble des salariés à partir de la classe 4. Si la Cfdt se félicite qu’il y ait une part collective dans le variable, elle regrette le manque de transparence sur sa mécanique.