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Auteur/autrice : Isabelle Ollivier

L’évaluation des Risques Professionnels : une nouvelle méthode et un nouvel outil.

Pour la Cfdt, il ne faut pas scinder la méthodologie et l’outil, c’est pourquoi nous demandons la présentation du nouvel outil PREVENTEO.
La Cfdt regrette que l’évolution de la méthodologie ne permette pas de mieux identifier les problématiques sectorielles, ce qui permettrait d’y associer des plans d’action spécifiques, là où la Direction se contente d’une très longue liste de mesures générales.
Quant aux unités de Travail, la Cfdt propose de regrouper les fonctions et activités par type de risques.
La Cfdt demande une cartographie plus précise pour éviter qu’un secteur en difficulté soit invisibilisé, car noyé dans une Direction globalement sans problème.
Pour vos élus, malgré quelques améliorations, le manque de précision de la nouvelle méthodologie ne permettra pas de protéger efficacement les salariés des risques psychosociaux. L’intensification des tâches, l’accélération des processus, la charge de travail et la multiplication des sollicitations sont au coeur des mutations à l’œuvre. Dans ce contexte la Direction doit renforcer ses efforts de prévention pour éviter que la situation ne se dégrade à bas bruit.

Kid’s day en Ile de France

Une belle réussite ! Quand l’entreprise organise des évènements festifs pour les salariés et leur famille, nous saluons ces initiatives et invitons la direction à renouveler ces moments de convivialité.

Marly le Roi ( AXA France et Juridica)122
Opéra17
Val de Fontenay (AXA France)109

Val de Fontenay : travaux et restauration

Les travaux sont très bruyants

La Direction avait envoyé un courrier au propriétaire de l’immeuble pour lui rappeler de respecter les horaires de travail. Selon le propriétaire du site, les gros travaux bruyants côté Vincennes seraient terminés. Espérons-le !

Restauration

Le vendredi, le Bar à Pâtes sera déplacé dans la zone centrale avec les autres stands. Nous avons demandé si cette mesure pouvait être étendue aux autres jours pour faciliter le choix et le service.
 
 

Val de Fontenay : taux d’occupation du Site

L’instauration d’un vendredi par mois obligatoire sur site a logiquement augmenté le taux d’occupation moyen sur ce jour là. Néanmoins, nous constatons que cela n’a pas « allégé » les taux de présence sur les autres jours. notamment le mardi qui reste très chargé. Afin de suivre au plus près l’évolution de la situation, nous avons demandé un point trimestriel sur ce sujet.

Marly : Espace CorpoWorking du B5

L’inauguration a eu lieu lundi 1er décembre. Malheureusement, l’invitation envoyée aux seuls managers n’a pas été suffisamment relayée aux équipes. Ce nouvel espace agréable et pratique permettra d’accueillir tant des salariés de passage sur le site que les salariés du site eux-mêmes.

N’hésitez pas à tenter l’expérience !

Chacun son tour : Don de mobilier sur Marly

Après Val de Fontenay, c’est au tour des salariés du site de MARLY de bénéficier du don de mobilier.

Bonne nouvelle, la Direction de l’immobilier prévoit de renouveler l’opération pour les salariés de Marly AXA France à l’instar de celle réalisée sur Val-de-Fontenay cet été qui fût un grand succès. Le calendrier reste à préciser mais probablement fin janvier/début février 2026.

Les modalités pratiques seront communiquées aux salariés par mail pour qu’ils puissent s’inscrire. Le retrait du mobilier se fera au quai de livraison du B2 le samedi. Une exposition du mobilier devrait être organisée en amont sur  l’espace libre du A8.
 
 

Évolution stratégique du modèle de sourcing de la DT2 sous l’œil vigilant de la Cfdt

Une transformation au service de la performance technologique

La Cfdt Fonctions Centrales a participé à une réunion d’information cruciale concernant l’évolution du modèle de sourcing de la Direction Technologie 2 (DT2). Cette présentation expose une réorganisation significative des ressources externes et internes, avec l’intégration renforcée d’AXA Global Business Services (AGBS) Maroc. L’objectif affiché : maintenir 50% des effectifs en interne tout en optimisant les prestations externes.

Cependant, au-delà des chiffres annoncés, la Cfdt identifie des enjeux majeurs pour les collaborateurs de la DT2. Cette évolution soulève des questions légitimes sur la préservation de l’emploi en France, la qualité des conditions de travail et la maîtrise des compétences stratégiques au sein d’AXA France.

Le modèle de Sourcing actuel et ses objectifs

La DT2, avec plus de 1700 collaborateurs directs et environ 3500 personnes au total (incluant les prestataires), gère l’ensemble des projets technologiques d’AXA France. Le plan stratégique vise une répartition claire : 50% d’effectifs internes, 40% via des centres de services managés (Capgemini, Accenture, DXC), et seulement 10% en assistance technique.

Actuellement, la direction reconnaît être encore loin de ces objectifs : 48% d’effectifs internes, 36% en centres de services, et 16% en assistance technique. Cette dernière catégorie, jugée coûteuse et génératrice de turnover, constitue la cible prioritaire de transformation. Par conséquent, la direction souhaite réduire drastiquement ce mode de sourcing en développant le partenariat avec AGBS Maroc.

L’expansion controversée vers AGBS Maroc

La direction projette de faire passer les effectifs chez AGBS Maroc de 70 à 140-150 personnes d’ici fin 2026. Les domaines concernés incluent les tests, la cybersécurité, l’automatisation, la data analytics, et potentiellement le développement sur Salesforce et Guidewire. Néanmoins, cette montée en charge intervient dans un contexte où l’entreprise compte déjà environ 500 personnes en offshore (Maroc, Vietnam, Île Maurice) via ses prestataires.

La direction justifie ce choix par plusieurs arguments : appartenance au groupe AXA, standards de sécurité identiques, adaptation aux organisations internes, et bassin de compétences marocain de qualité. Toutefois, même si non explicitement détaillé dans la présentation, l’avantage économique demeure évident, avec des coûts salariaux nettement inférieurs et l’élimination des marges des prestataires externes.

Les inquiétudes légitimes de la Cfdt et des représentants du personnel

Les élus Cfdt, autres organisations syndicales ont exprimé de vives préoccupations durant cette réunion. Premièrement, l’absence d’engagement ferme sur le maintien du seuil de 50% d’effectifs internes au-delà de 2026 alarme particulièrement. La coïncidence entre la fin du plan stratégique actuel et l’échéance de cette phase de transformation n’est pas anodine.

Deuxièmement, le dossier présenté manque cruellement d’informations détaillées : répartition précise des activités par département, volumes d’effectifs concernés, impact sur les équipes internes, coûts comparatifs chiffrés, et garanties sur la continuité de service. Il a été demandé une information-consultation formelle en CSE avec un dossier complet, position soutenue par d’autres organisations syndicales. A noter que la Cfdt soutient le manque d’information-consultation, comme elle a pu le faire remarquer dans les préalables des CSE précédents.

Les risques identifiés pour les salariés

Au-delà des aspects quantitatifs, plusieurs risques qualitatifs émergent. D’abord, l’éloignement géographique peut générer des latences dans les échanges, réduire la flexibilité face aux cas non documentés, et créer des irritants pour les équipes habituées à travailler en proximité. Ensuite, les horaires décalés (fin d’activité à 17h au Maroc) posent des questions sur la couverture en cas d’incidents critiques.

De plus, externaliser des activités sensibles comme la sécurité et l’exploitation de production soulève des interrogations sur la maîtrise stratégique. Enfin, la charge supplémentaire de formation et d’intégration d’équipes distantes pèsera inévitablement sur les collaborateurs français, sans que cet impact ne soit précisément évalué ni compensé.

Les exigences syndicales pour protéger l’emploi

Face à cette situation, la Cfdt Fonctions Centrales revendique plusieurs engagements essentiels :

  • Un engagement écrit garantissant que le taux de 50% d’effectifs internes ne descendra jamais en dessous de ce seuil, y compris après 2026. Cette garantie constitue le socle minimal de protection de l’emploi en France.
  •  La présentation d’un dossier exhaustif incluant les détails par activité, par département, les coûts comparatifs transparents, l’identification des postes concernés (AT ou centres de services existants), et l’évaluation précise de l’impact sur les conditions de travail des collaborateurs français.
  •  Une véritable information-consultation en CSE, dépassant le simple point d’information, permettant aux représentants du personnel d’exercer pleinement leur rôle de défense des intérêts des salariés. La transparence ne peut se limiter à une présentation d’une heure sans documents chiffrés ni possibilité d’analyse approfondie.
  • Des garanties concrètes sur la qualité de service, la continuité d’activité, les plans de formation pour les équipes AGBS, et les dispositifs de gestion du turnover. L’expérience passée avec AXA Service Maroc (ASM) a démontré que les difficultés opérationnelles impactent directement les collaborateurs français qui doivent compenser.

Vigilance et mobilisation pour défendre l’emploi et les conditions de travail

Pour conclure, cette réunion d’information a révélé un projet d’amplification significative du recours à AGBS Maroc, passant de 70 à 140-150 personnes d’ici fin 2026. La direction justifie cette évolution par la nécessité de réduire l’assistance technique coûteuse et instable, tout en maintenant l’objectif de 50% d’effectifs internes. Les activités concernées incluent principalement les tests, la sécurité, l’automatisation, la data et potentiellement certains développements.

Cependant, les représentants du personnel ont souligné l’insuffisance criante des informations fournies et l’absence d’engagement au-delà de 2026. Les préoccupations portent sur la préservation de l’emploi en France, la maîtrise des compétences stratégiques, l’impact sur les conditions de travail des équipes internes, et la qualité de service globale.

La direction refuse pour l’instant d’organiser une information-consultation formelle, considérant que ce projet s’inscrit dans les orientations stratégiques déjà présentées. Néanmoins, elle s’engage à fournir des points d’étape réguliers sur l’avancement de la montée en charge.

La Cfdt refuse catégoriquement cette position insuffisante. Nous estimons que l’ampleur du projet, ses implications sur l’emploi et les conditions de travail, ainsi que l’absence de garanties post-2026 justifient pleinement une consultation formelle du CSE avec un dossier complet et transparent.

La Cfdt Fonctions Centrales reste mobilisée pour obtenir ces garanties et défendre l’emploi de qualité en France. Nous continuerons à exiger la transparence totale et à revendiquer des conditions de travail dignes pour tous les collaborateurs de la DT2. L’avenir technologique d’AXA France ne doit pas se construire au détriment de ses talents français. Nous ne laisserons pas cette transformation s’opérer sans contrôle démocratique ni protection sociale renforcée.

Ajustement au sein du DATA Office – Périmètre IA Factory

Une transformation qui interpelle les salariés

Le CSE a récemment reçu un point d’avancement crucial concernant l’ajustement organisationnel au sein du Data Office, plus précisément dans le périmètre de l’IA Factory. En tant que représentants Cfdt, nous avons assisté à une présentation dense qui soulève de nombreuses questions sur l’avenir de nos conditions de travail et l’impact de l’intelligence artificielle sur nos métiers. Cette réunion, initialement prévue pour informer les élus sur l’évolution de l’organisation, a révélé une réalité complexe nécessitant une attention particulière de la part des représentants du personnel.

L’effectif de l’IA Factory est passé de 29 collaborateurs en CDI en février à 35 actuellement, avec 6 équipes managériales désormais opérationnelles. Toutefois, cette croissance rapide s’accompagne de défis importants : deux démissions ont été enregistrées, et la charge de travail semble peser considérablement sur les équipes. La Cfdt exige de la transparence sur ces mouvements et leurs conséquences réelles pour les salariés.

Structure organisationnelle et classification des managers

La nouvelle organisation comprend six équipes dédiées aux programmes majeurs : excellence technique, cross-sell et acquisition, productivité, assureur responsable, développement de plateformes IA et gouvernance. Néanmoins, un point crucial reste en suspens : la classification des managers. Lors de la réunion de février, il avait été annoncé que les six postes managériaux passeraient par un processus de pesée. Aujourd’hui, nous apprenons que certains managers restent classés en classe 6, tandis que la cible visée est la classe 7.

Cette disparité soulève des inquiétudes légitimes. Comment garantir l’équité salariale lorsque les responsabilités managériales sont comparables ? La Cfdt exige que ce processus de reclassification soit accéléré et que tous les managers bénéficient d’une reconnaissance à la hauteur de leurs compétences techniques, managériales et de leurs interactions avec l’ensemble de la chaîne de valeur. L’argument avancé concernant la polyvalence requise – expertise technique, management d’équipe et collaboration transverse – justifie pleinement cette revalorisation. Nous resterons vigilants sur ce dossier.

Charge de travail et équilibre vie professionnelle-vie personnelle

Un sujet particulièrement préoccupant émerge des remontées terrain : la surcharge de travail. Le départ récent du manager de l’équipe OPEX, après 11 ans chez AXA, soulève des questions. Bien que la direction affirme qu’il s’agit d’une démission liée à une opportunité externe attractive, nous ne pouvons ignorer les signaux d’alerte concernant la charge de travail dans ces équipes en forte croissance.

L’intérim assuré par le manager de l’équipe excellence technique, qui gère déjà environ 10 personnes, représente un cumul de responsabilités temporaire certes, mais révélateur d’un système sous tension. La direction assure qu’il ne s’agit pas d’une fusion de postes et qu’un recrutement est en cours. Toutefois, la Cfdt exige des garanties concrètes sur le suivi de la charge de travail et des engagements clairs pour préserver l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle des collaborateurs. Les effectifs ont certes augmenté aujourd’hui, mais cette croissance doit s’accompagner d’une vigilance accrue sur les conditions de travail.

Les « Accélérathons » : Innovation ou pression supplémentaire ?

Le concept d’« accélérathon » présenté comme un véhicule d’innovation soulève des interrogations. Ces événements rassemblent des équipes pluridisciplinaires pour développer rapidement des solutions IA répondant à des problématiques métiers concrètes. Si l’objectif paraît louable, plusieurs questions demeurent sans réponse satisfaisante.

La participation se veut « sur la base du volontariat », mais des remontées indiquent qu’une non-participation serait mal perçue. La Cfdt revendique fermement que ces événements ne deviennent pas une obligation déguisée et que la participation – ou non – n’impacte en aucun cas l’évaluation des performances des collaborateurs. De plus, lorsque des développeurs participent à ces accélérathons, leurs projets habituels sont-ils mis en pause ? Le temps consacré est-il réellement pris en compte dans leur charge de travail ? Nous exigeons des réponses claires et des garanties écrites sur ces points.

Externalisation et ressources marocaines : une inquiétude persistante

La question de l’externalisation vers AXA Global Business Services au Maroc reste floue. Lors de la réunion de février, un recrutement était annoncé au Maroc pour coordonner les équipes du Maroc avec celles de Nanterre. Aujourd’hui, la direction affirme qu’aucune ressource marocaine n’a été intégrée au 30 octobre dans l’IA Factory, tout en maintenant un ratio cible de 65% de ressources internes contre 35% externes.

La Cfdt dénonce cette approche qui sacrifie l’emploi local au profit d’une logique purement financière. En tant qu’entreprise socialement responsable, AXA doit préserver l’emploi sur le territoire français et investir dans les compétences de ses salariés plutôt que de privilégier systématiquement l’externalisation. Nous exigeons de connaître précisément les tâches qui seront confiées à l’équipe marocaine et les garanties apportées pour protéger les emplois des fonctions centrales en France. Cette question fera l’objet d’un suivi rigoureux lors des prochains CSE.

Projets IA et impact sur les métiers : où sont les salariés dans l’équation ?

Les projets présentés – Smart in AXA, Photon, Smart Prévention Routière, Smart Guide – promettent gains de productivité et simplification du travail. Cependant, une question fondamentale demeure : quel est l’impact réel sur l’emploi et les tâches des salariés ? Les cas d’usage développés pour les sinistres, la comptabilité et la distribution visent clairement l’automatisation. Quelles garanties offre la direction concernant la préservation des emplois ?

La Cfdt revendique que chaque projet d’automatisation soit accompagné d’une étude d’impact social précise, d’un plan de formation pour les collaborateurs concernés et de garanties sur le maintien de l’emploi. L’intelligence artificielle doit être un outil au service des salariés, pas un prétexte pour réduire les effectifs. Nous demandons également que les salariés des métiers concernés soient associés dès la conception de ces outils, et non confrontés à des solutions imposées. Le dialogue social doit primer sur la course à la technologie.

Cette réunion a permis de constater la croissance rapide de l’IA Factory et du Data Office, avec une augmentation significative des effectifs et le déploiement de six équipes managériales. Les projets d’intelligence artificielle se multiplient, touchant des domaines variés : documentation, sinistres, tarification, prévention routière. La plateforme Smart Guide développée en interne témoigne d’une ambition technologique certaine. Parallèlement, les « accélérathons » se présentent comme des leviers d’innovation collaborative.

Cependant, de nombreuses zones d’ombre persistent : turnover plus élevé que la moyenne, charge de travail en augmentation, classification des managers incomplète, flou sur l’externalisation marocaine, impact social des automatisations insuffisamment documenté. La direction reconnaît elle-même que ce secteur connaîtra un turnover structurellement plus important, ce qui pose la question de la stabilité des équipes et de la préservation des compétences.

Décisions Prises et Engagements

Plusieurs décisions ont été actées : maintien de six équipes distinctes avec leurs managers respectifs, lancement d’un recrutement pour remplacer le manager OPEX parti, maintien d’un ratio cible de 65% de ressources internes, poursuite du développement de la plateforme Smart Guide, et déploiement d’un pilote sur les sinistres complexes d’ici fin 2025. La direction s’engage également à suivre la charge de travail via les pulse surveys et à maintenir un dialogue avec les équipes RH.

Toutefois, la Cfdt considère ces engagements insuffisants. Nous attendons des garanties concrètes, des délais précis et un suivi régulier devant le CSE. La transformation numérique ne doit pas se faire au détriment des conditions de travail et de l’emploi.

La Cfdt sera intransigeante sur le suivi de ces engagements. Nous ne laisserons pas la course technologique se faire au détriment de la qualité de vie au travail et de la sécurité de l’emploi. Les salariés du Data Office et de l’IA Factory méritent une reconnaissance à la hauteur de leur expertise et des conditions de travail préservant leur santé et leur équilibre personnel. L’innovation, oui, mais pas à n’importe quel prix humain. La Cfdt continuera à défendre les droits des travailleurs et à revendiquer des conditions de travail dignes dans cette transformation numérique qui s’accélère. Nous appelons tous les salariés concernés à se rapprocher de leurs représentants Cfdt pour faire remonter les difficultés rencontrées sur le terrain.

Département Qualité de Service au sein de la DT2

Un ajustement qui soulève des interrogations

La Cfdt a été informée lors du CSE d’un ajustement d’organisation au sein de la Direction de la Qualité, plus précisément dans le département Qualité de service de la DT2. Cette réorganisation, prévue en deux phases (1er janvier et 1er mars 2026), concerne le regroupement de plusieurs équipes et pose des questions sur les conditions de travail des salariés impactés.

Bien que la direction présente cette restructuration comme une simplification organisationnelle, la Cfdt reste vigilante sur les véritables impacts pour les collaborateurs. En effet, cinq salariés verront leur rattachement hiérarchique modifié, sans que toutes les garanties d’accompagnement et de préservation de leurs conditions de travail ne soient clairement établies.

Principaux changements annoncés : Entre simplification affichée et charge réelle

Le premier volet de cette réorganisation concerne trois collaborateurs actuellement en charge de l’ingénierie et des processus, qui intégreront l’équipe de gestion des incidents post-mortem. La direction justifie ce regroupement par la proximité des activités, notamment avec 8 000 tickets traités annuellement liés aux changements informatiques.

Toutefois, la Cfdt conteste fermement l’affirmation selon laquelle cette fusion ne générerait aucune surcharge pour le manager concerné. Comment peut-on doubler la taille d’une équipe sans impact sur la charge managériale ? Cette situation soulève des inquiétudes légitimes sur la qualité de l’accompagnement des collaborateurs et sur les risques psychosociaux potentiels.

Le second volet concerne deux collaborateurs de l’équipe Salesforce qui basculeront sous la responsabilité du manager QoS Métier et Distribution. Cette plateforme critique, utilisée par 32.000 personnes dont 20.000 dans les réseaux de distribution, nécessite un accompagnement renforcé, particulièrement dans le cadre du futur projet Starlight.

Or, si la direction évoque un poste ouvert en classe 5 pour renforcer cette équipe, la Cfdt dénonce l’insuffisance de ces moyens face à l’ampleur des enjeux. Le projet Starlight, qui représente un défi majeur de transformation, nécessitera un « double run » générant inévitablement une surcharge d’activité considérable.

Protection des salariés et accompagnement renforcé

La Cfdt exige des engagements clairs de la direction sur plusieurs points essentiels. L’impact psychologique de ces changements ne peut être minimisé et tout changement de ligne hiérarchique, même présenté comme un « simple ajustement », constitue une source potentielle de risques psychosociaux. Un accompagnement type conduite du changement devrait être mis en place systématiquement.

De plus, les managers concernés verront leurs responsabilités significativement augmenter. La Cfdt demande une revalorisation immédiate de leur classification pour reconnaître cette charge supplémentaire. Le passage en classe 7 du Manager Incidents est une première étape, mais qu’en est-il du Manager Distribution qui récupère également des effectifs ?

Transparence sur les moyens et les objectifs réels

La direction affirme viser une « meilleure synergie » et une « résolution plus rapide des incidents », mais sans indicateurs de mesure ni engagement chiffré. La Cfdt exige la mise en place d’indicateurs précis pour évaluer l’efficacité de cette réorganisation et garantir qu’elle ne se traduise pas par une dégradation des conditions de travail.

Par ailleurs, le transfert de l’équipe Salesforce vers une structure plus orientée distribution soulève des questions sur les intentions réelles. La Cfdt reste particulièrement vigilante sur tout risque de préfiguration d’une externalisation future vers le Maroc, où des équipes existent déjà. La direction doit garantir le maintien de ces emplois en France.

Renforcement des effectifs face au projet Starlight

Le projet Starlight représente un enjeu majeur des trois prochaines années. La direction reconnaît elle-même la nécessité d’un « double run » qui générera une charge de travail supplémentaire importante. La Cfdt revendique des renforts substantiels dès maintenant, et non des discussions vagues sur d’éventuels moyens futurs.

Les deux collaborateurs actuels sur Salesforce, même épaulés par un troisième poste, ne peuvent suffire face à 32 000 utilisateurs et un projet de transformation d’une telle ampleur. La Cfdt demande un plan de charge réaliste et des recrutements anticipés pour éviter l’épuisement professionnel des équipes.

Cette réorganisation au sein des Fonctions Centrales illustre une fois de plus la nécessité d’une vigilance syndicale constante. Si la direction annonce une information des collaborateurs le jour même de la présentation en CSE, la Cfdt aurait souhaité une consultation préalable permettant un véritable dialogue social.

Les élus Cfdt assureront un suivi rapproché de la mise en œuvre de cet ajustement d’organisation. Des points réguliers seront demandés pour vérifier l’absence de surcharge des managers, la qualité de l’accompagnement des collaborateurs et le respect des engagements pris, notamment sur les renforts liés au projet Starlight.

La Cfdt continuera de défendre les intérêts des salariés de la Direction de la Qualité et exige que cet ajustement d’organisation ne se fasse pas au détriment de leur qualité de vie professionnelle. Les prochains mois seront déterminants pour vérifier que les promesses de simplification ne cachent pas une intensification du travail.