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Auteur/autrice : admin4544

Peu d'économies qui prennent la poussière

Négociations Salariales Annuelles : c’est reparti !

La mécanique de la négociation salariale chez Axa

Une première négociation au niveau Groupe

  • Elle est commune à l’ensemble des entreprises du Groupe en France réunies au sein de la RSG (Représentation Sociale de Groupe : Axa Banque, Axa Assistance, Axa Go…).
  • Elle a vocation à déterminer un cadre commun à l’ensemble des entreprises en France, notamment en déterminant le montant de l’Enveloppe d’Augmentation, mais aussi sa répartition entre Augmentations Générales et Augmentations Individuelles.
  • Cet accord n’a pas d’effet direct pour les salariés puisqu’il ne peut pas être directement appliqué : il sert uniquement de cadre aux négociations obligatoires dans chacune des entreprises.

La seconde négociation propre à Axa France

  • Elle est spécifique à chaque entreprise et donc à Axa France pour ce qui nous concerne.
  • Elle se déroule dans le cadre fixé par la première négociation si celle-ci a abouti à un accord signé par des organisations syndicales représentant une majorité de salariés (+ de 50 %).
  • Si la première négociation n’a pas abouti à un accord, cette seconde négociation intervient sans cadre contraint préalable. Toutefois, dans la négociation d’entreprise, la Direction ne va jamais au-delà des propositions qu’elle a formulé dans le cadre de la première négociation au niveau du Groupe en France.
  • Dans cette négociation d’entreprise sont intégrées les spécificités de l’entreprise telles que, pour Axa France, la revalorisation des rémunérations variables.
  • Ce n’est que si la négociation d’entreprise aboutit à une signature par des organisations représentant une majorité de salariés qu’un accord sera appliqué.
  • À défaut de signature, la Direction applique des mesures unilatérales décidées par elle seule, dont elle informe les négociateurs avant qu’ils décident ou non de signer l’accord d’entreprise

Ces mesures unilatérales sont généralement inférieures à celles proposées dans la négociation, ce qui permet à la Direction de mettre une pression à la signature sur les organisations syndicales.

Citation

Les enjeux de la négociation pour 2026

La CFDT aborde invariablement les négociations salariales par le prisme de 3 critères qui guident sa position finale :

Santé financière
Pouvoir d'achat

Les augmentations générales
doivent garantir le pouvoir d’achat des salariés

Management

Les augmentations individuelles sont un outil de management nécessaire et indispensable

Il n’est pas envisageable de négocier les augmentations en faisant abstraction des résultats de l’entreprise. En effet, nous considérons que, dans une entreprise qui fait des profits importants, la Direction doit tout mettre en œuvre pour maintenir le pouvoir d’achat. Ne pas garantir le pouvoir d’achat revient à réduire le poids des salaires en vue d’augmenter les profits, au détriment d’un juste partage de la valeur.

Les augmentations individuelles sont destinées à reconnaître des performances et /ou un investissement remarquable, non à piloter le pouvoir d’achat des salariés.

De son côté, la Direction a une approche différente. Elle tend à privilégier très fortement les augmentations individuelles et ce faisant, à exacerber la logique concurrentielle entre les salariés. Les cadres, souvent moins bien lotis en augmentations générales, sont les principales victimes de cette logique. 

Les axes de négociation pour la CFDT

Élus CFDT qui énoncent les axes de négociations avec la Direction

Pragmatique, la CFDT recherchera donc un compromis acceptable pour un accord qui préserve les intérêts de chacun. Toutefois, elle ne s’engagera pas si des mesures totalement iniques sont mises sur la table.

  • Pour mémoire, depuis des années, et particulièrement depuis la période fortement inflationniste post-Covid, beaucoup de salariés ont connu une perte sensible de pouvoir d’achat alors qu’ils travaillent dans une entreprise qui démontre sa solidité et sa profitabilité année après année.
  • Le constat qui en découle est que seuls les salariés ayant bénéficié d’augmentations individuelles régulières ont pu maintenir leur rémunération en euros constants.

Calcul de la perte du pouvoir d’achat depuis 7 ans

Calcul de la perte du pouvoir d'achat des salariés Axa France depuis 2018
Calcul de la perte du pouvoir d'achat des salariés Axa France depuis 2018

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la négociation.
Si vous souhaitez disposer des informations au plus vite, inscrivez-vous sur le Groupe Yammer de la CFDT.

Point de vue cadre – Investir dans le développement social et humain est rentable ! C’est prouvé.

Nous avons tous l’intuition qu’un bon management améliore la performance de l’entreprise. Pour s’en convaincre, il faut pouvoir le mesurer. C’est précisément ce que permettent les travaux réalisés par ISEOR (Institut de Socioéconomie des Entreprises et des Organisations). L’institut a créé la méthode « Coûts-Performance Cachés » qui met en évidence la rentabilité des pratiques managériales.


La relation au travail consistant à donner des ordres qui seraient appliqués directement ne fonctionne pas et génère de l’inertie et des démissions. 

« Investir dans le potentiel humain est une stratégie gagnante pour l’entreprise. »

Cela passe par le développement des compétences, le sens donné au travail, une communication authentique et de meilleures conditions matérielles.

Les leviers de la satisfaction au travail convergent avec ceux de la productivité durable et de l’attractivité du travail. En améliorant l’un, on améliore l’autre, ce qui permet de réduire les coûts cachés et d’autofinancer ainsi les investissements dans ce domaine.  

Les dysfonctionnements liés à une mauvaise gestion managériale entraînent des coûts immatériels importants qui incluent le mal-être, la rotation du personnel, les maladies professionnelles ou encore la démotivation. Ils sont évalués financièrement par le coût des « actes de régulation » et dépassent 20 000 € par personne et par an.

Pour mesurer les effets du management sur les salariés, les systèmes, comptables et financiers ne suffisent pas. La méthode « Coûts–Performance Cachés » calcule la balance coûts versus avantages. Cela permet de déterminer quelles solutions sont pertinentes. 

Plusieurs dizaines d’années de recherche ont permis de recenser plus de 5 000 dysfonctionnements types, classés dans six domaines du management. Les solutions apportées et fondées sur le développement qualitatif du potentiel humain offrent en moyenne un retour sur investissement de 400%.


Conclusion

Nous ne souffrons pas d’un excès de management, mais d’un manque de soutien des managers pour développer le potentiel humain. 

 Il faut donner aux managers les moyens d’évaluer la rentabilité de la formation, du recrutement ou des actions d’améliorations de la qualité de vie au travail. La méthode des Coûts-Performance Cachés permet cela et met en évidence la rentabilité de ces investissements.

Point de vue cadre – Des avancées insuffisantes sur l’emploi des cadres seniors


Selon l’étude de l’Apec du 24 avril, les cadres seniors se trouvent pris dans un véritable étau : d’un côté une pression professionnelle croissante et difficilement supportable, de l’autre une évolution quasi inexistante ou encore la crainte de quitter l’entreprise sans aucune perspective professionnelle. En effet, 37 % d’entre eux déclarent avoir été pénalisés dans leur carrière à cause de leur âge. Le forfait jour fête ses 25 ans ! À l’origine réservé aux cadres, il s’est étendu aux non-cadres. Sa flexibilité ne doit pas faire oublier les limites à respecter. 


 65 % des cadres perçoivent le changement d’entreprise comme un risque majeur.


 77 % craignent de ne pas retrouver un poste équivalent en cas de mobilité forcée. Pour les seniors, au-delà des questions récurrentes sur la santé au travail, l’aménagement de fin de carrière ou la transmission des savoirs, les entreprises doivent également mener de vraies politiques RH, sur les stratégies de recrutement, de mobilité interne, de formation ciblée. 


Le jeudi 18 septembre 2025, la Cfdt, en intersyndicale avec l’ensemble des autres organisations, appelle à la mobilisation pour manifester partout en France.


Au-delà des annonces qui cherchent à faire peser sur les épaules des salariés la responsabilité du redressement économique, nous lançons un appel solennel à la mobilisation face à la gravité de la situation dans notre pays. Les inégalités sociales s’accroissent à un rythme alarmant, et un nombre croissant de personnes basculent en dessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, les effets du changement climatique se multiplient, impactant directement nos salariés, qui attendent toujours reconnaissance et dignité dans leur travail.


Pour la CFDT, les enjeux sont clairs :

 D’une part, maintenir l’employabilité des salariés qui sont contraints de travailler plus longtemps.  D’autre part, permettre à ces salariés de continuer à vivre sereinement leur fin de carrière.

ÉDITO

Nouvelle approche de l’évaluation de la performance à partir de 2026

La Direction nous a récemment présenté un nouvel outil de suivi de la performance et en a profité pour revoir en profondeur le dispositif d’évaluation. Si l’ergonomie et la simplicité de l’outil constituent un vrai progrès, la CFDT est beaucoup plus réservée sur les critères d’évaluation qui président à son paramétrage.

25 % de rémunération variable collective.
Ce pourcentage de la rémunération variable sera versé aux salariés de toutes les classifications en fonction d’une note attribuée par le Groupe à AXA France — extension du système déjà en vigueur pour les classes 7. Dans ce cadre, la PPEI des classes 4 disparaît. La CFDT salue cette dimension collective, mais demande la publication intégrale et transparente des critères utilisés par le Groupe pour noter AXA France. À défaut, ces 25 % risqueraient de devenir une simple variable d’ajustement budgétaire. La CFDT aurait souhaité que cette part collective s’ajoute à l’enveloppe actuelle afin de favoriser un partage plus équitable de la valeur.

Le salarié sera le seul à pouvoir solliciter des feedbacks auprès de son réseau professionnel et à décider de les partager — ou non — avec son manager.

L’outil incite à des « check-in » en cours d’année, à l’initiative du salarié ou du manager. Pour la CFDT, un point à mi-parcours est utile ; en revanche, la multiplication des échanges serait chronophage pour les managers et insécurisante pour les membres des équipes.

La CFDT ne valide pas la nouvelle grille d’évaluation intégrée à l’outil. Les paliers retenus affaiblissent l’individualisation et la finesse des appréciations :

Passer d’« Excellent » à « Exceptionnel » entraîne un écart de 15 points, sans niveau intermédiaire. En cas d’hésitation, vers quelle appréciation le manager basculera-t-il ?

Les paliers de réussite progressent par tranches de 5 points entre « Réussi » et « Excellent ». Sauf stabilité parfaite, le salarié gagnera ou perdra au minimum 5 points.

À 95 %, la grille qualifie la performance de « Besoin de développement », qui sous-entend une insuffisance, ce qui revient à ériger la surperformance en norme et donc à accroître les risques pour la santé au travail.

En-dessous de 85 %, l’évaluation chute directement à 50 %. Faire l’impasse sur des niveaux intermédiaires moins stigmatisants met en péril l’avenir professionnel des salariés concernés et renforce la pression qui pèse sur eux, avec de nouvelles répercussions possibles sur la santé au travail.

L’entretien annuel porterait principalement sur l’appréciation de la performance, sans annonce du taux d’atteinte. Celui-ci ne serait communiqué que plus tard, dans la lettre de rémunération précédant le paiement.

L’expertise d’accompagnement votée par le CSE permettra de suivre la mise en place de ce nouveau processus d’évaluation.
Néanmoins, les risques identifiés apparaissent d’ores et déjà manifestes.

Accord Mobilité durable : des avancées réelles, mais un dispositif encore perfectible 

 Augmenter les budgets pour les adhérents au dispositif.  
Assouplir les règles, notamment pour l’accès aux prestations pour le fonctionnement du prestataire BetterWay.
Intégrer le cofinancement par l’employeur  (dans la limite du budget annuel global) de l’abonnement annuel aux transports en commun.

 Le forfait annuel est relevé : de 500 € à 600 €.

 Le minimum garanti rehaussé : de 180 € à 220 €.

Un versement semestriel : désormais effectué en début de semestre, ce qui est une amélioration par rapport aux versements trimestriels.
Un processus BetterWay amélioré : avec l’engagement
d’un fonctionnement plus fluide avec le prestataire.

La prise en charge partielle de l’abonnement annuel aux transports en commun n’a pas été intégrée.

L’accord ne séduira donc que les utilisateurs inconditionnels du vélo ou de la trottinette, tandis que les autres continueront à privilégier la prise en charge de l’abonnement transport. On passe ainsi à côté d’une occasion de faire basculer massivement les salariés vers les mobilités douces.

Malgré cette lacune, la CFDT a choisi de signer l’accord afin de ne pas freiner une dynamique positive pour la santé, l’environnement et, plus largement, conforme aux évolutions de société. Les progrès obtenus sont concrets ; le combat pour une prise en charge des abonnements se poursuit.

Un pas important est franchi (budgets rehaussés, versements simplifiés, process amélioré), mais l’accord n’atteint pas pleinement son objectif sans la participation aux abonnements annuels de transport. La CFDT reste mobilisée pour parfaire ce dispositif.

Faut-il transférer votre Article 83 vers votre PER Obligatoire ?

Vous avez récemment reçu un courriel du BCAC vous invitant à transférer, votre Article 83 (fonds de pension) vers le PER Obligatoire (PERO). À la demande de vos élus CFDT, la Direction est interpellée pour fournir une communication pédagogique détaillant clairement les conséquences de ce transfert, qui n’est pas obligatoire.


Rappel : à quoi servent l’Article 83 et le PERO ?

L’Article 83 et le PERO sont des régimes collectifs obligatoires de retraite supplémentaire à cotisations définies, mis en place le 1er janvier 2000, et venant compléter les régimes par répartition (Sécurité sociale et Agirc-Arrco).Ils sont ouverts aux salariés d’AXA ayant 1 an d’ancienneté, avec un taux de cotisation global de 1 % réparti ainsi :

 0,75 % du salaire brut total à la charge de l’employeur ;

 0,30 % sur la tranche 2 (entre 1 et 4 PASS) à la charge du salarié.

Depuis la loi PACTE (1er octobre 2020), l’Article 83 est fermé aux nouvelles cotisations obligatoires : votre épargne y reste toutefois investie.
Un compte PERO a été ouvert en parallèle pour accueillir les cotisations
à partir de 2025.

Attention, le transfert que propose la BCAC n’est que facultatif, et il peut avoir des conséquences potentielles sur le montant de votre épargne (montant de l’épargne en rente viagère différée ou investie sur le fonds €, taux technique et table de mortalité). Afin de vous accompagner dans votre choix et de vous informer sur la pertinence d’opérer ou non le transfert, la CFDT
a demandé à la Direction qu’une communication détaillée
et pédagogique soit adressée à tous les salariés.


Dans l’attente d’une information claire et détaillée de la Direction, la CFDT recommande de ne pas transférer votre épargne. Nous pouvons néanmoins déjà vous apporter certaines précisions :

Public concerné : seuls les salariés relevant de la convention collective de l’assurance (et donc du fonds de pension professionnel) sont concernés.

 
Période de cotisation sensible : les salariés ayant cotisé à l’Article 83 jusqu’au 31/12/2013 seraient défavorisés par un transfert.

Perte du taux technique : le transfert ferait perdre le taux technique acquis dans l’Article 83 (taux de valorisation minimum garanti servant à estimer l’évolution de la pension au démarrage).

 
Deux comptes si pas de transfert :
Si vous conservez les deux supports, cela implique de garder 2 comptes : 1 compte Article 83 fermé au 31 décembre 2024 et un compte PER Obligatoire pour les cotisations obligatoires à partir de 2025. Le transfert vers le PERO n’est pas automatique ni impératif. Il peut réduire certains avantages acquis (notamment le taux technique) —
en particulier pour les salariés ayant cotisé à l’Article 83 avant 2014. Attendez les précisions officielles : la CFDT demeure mobilisée pour une information complète et transparente afin que chacun décide en connaissance de cause.

Vendredi 2 janvier 2026

Vendredi 15 mai 2026

Lundi 13 juillet 2026

Jeudi 24 décembre 2026

Édito