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Auteur/autrice : admin4544

Point de vue cadre – Des avancées insuffisantes sur l’emploi des cadres seniors


Selon l’étude de l’Apec du 24 avril, les cadres seniors se trouvent pris dans un véritable étau : d’un côté une pression professionnelle croissante et difficilement supportable, de l’autre une évolution quasi inexistante ou encore la crainte de quitter l’entreprise sans aucune perspective professionnelle. En effet, 37 % d’entre eux déclarent avoir été pénalisés dans leur carrière à cause de leur âge. Le forfait jour fête ses 25 ans ! À l’origine réservé aux cadres, il s’est étendu aux non-cadres. Sa flexibilité ne doit pas faire oublier les limites à respecter. 


 65 % des cadres perçoivent le changement d’entreprise comme un risque majeur.


 77 % craignent de ne pas retrouver un poste équivalent en cas de mobilité forcée. Pour les seniors, au-delà des questions récurrentes sur la santé au travail, l’aménagement de fin de carrière ou la transmission des savoirs, les entreprises doivent également mener de vraies politiques RH, sur les stratégies de recrutement, de mobilité interne, de formation ciblée. 


Le jeudi 18 septembre 2025, la Cfdt, en intersyndicale avec l’ensemble des autres organisations, appelle à la mobilisation pour manifester partout en France.


Au-delà des annonces qui cherchent à faire peser sur les épaules des salariés la responsabilité du redressement économique, nous lançons un appel solennel à la mobilisation face à la gravité de la situation dans notre pays. Les inégalités sociales s’accroissent à un rythme alarmant, et un nombre croissant de personnes basculent en dessous du seuil de pauvreté. Par ailleurs, les effets du changement climatique se multiplient, impactant directement nos salariés, qui attendent toujours reconnaissance et dignité dans leur travail.


Pour la CFDT, les enjeux sont clairs :

 D’une part, maintenir l’employabilité des salariés qui sont contraints de travailler plus longtemps.  D’autre part, permettre à ces salariés de continuer à vivre sereinement leur fin de carrière.

ÉDITO

Nouvelle approche de l’évaluation de la performance à partir de 2026

La Direction nous a récemment présenté un nouvel outil de suivi de la performance et en a profité pour revoir en profondeur le dispositif d’évaluation. Si l’ergonomie et la simplicité de l’outil constituent un vrai progrès, la CFDT est beaucoup plus réservée sur les critères d’évaluation qui président à son paramétrage.

25 % de rémunération variable collective.
Ce pourcentage de la rémunération variable sera versé aux salariés de toutes les classifications en fonction d’une note attribuée par le Groupe à AXA France — extension du système déjà en vigueur pour les classes 7. Dans ce cadre, la PPEI des classes 4 disparaît. La CFDT salue cette dimension collective, mais demande la publication intégrale et transparente des critères utilisés par le Groupe pour noter AXA France. À défaut, ces 25 % risqueraient de devenir une simple variable d’ajustement budgétaire. La CFDT aurait souhaité que cette part collective s’ajoute à l’enveloppe actuelle afin de favoriser un partage plus équitable de la valeur.

Le salarié sera le seul à pouvoir solliciter des feedbacks auprès de son réseau professionnel et à décider de les partager — ou non — avec son manager.

L’outil incite à des « check-in » en cours d’année, à l’initiative du salarié ou du manager. Pour la CFDT, un point à mi-parcours est utile ; en revanche, la multiplication des échanges serait chronophage pour les managers et insécurisante pour les membres des équipes.

La CFDT ne valide pas la nouvelle grille d’évaluation intégrée à l’outil. Les paliers retenus affaiblissent l’individualisation et la finesse des appréciations :

Passer d’« Excellent » à « Exceptionnel » entraîne un écart de 15 points, sans niveau intermédiaire. En cas d’hésitation, vers quelle appréciation le manager basculera-t-il ?

Les paliers de réussite progressent par tranches de 5 points entre « Réussi » et « Excellent ». Sauf stabilité parfaite, le salarié gagnera ou perdra au minimum 5 points.

À 95 %, la grille qualifie la performance de « Besoin de développement », qui sous-entend une insuffisance, ce qui revient à ériger la surperformance en norme et donc à accroître les risques pour la santé au travail.

En-dessous de 85 %, l’évaluation chute directement à 50 %. Faire l’impasse sur des niveaux intermédiaires moins stigmatisants met en péril l’avenir professionnel des salariés concernés et renforce la pression qui pèse sur eux, avec de nouvelles répercussions possibles sur la santé au travail.

L’entretien annuel porterait principalement sur l’appréciation de la performance, sans annonce du taux d’atteinte. Celui-ci ne serait communiqué que plus tard, dans la lettre de rémunération précédant le paiement.

L’expertise d’accompagnement votée par le CSE permettra de suivre la mise en place de ce nouveau processus d’évaluation.
Néanmoins, les risques identifiés apparaissent d’ores et déjà manifestes.

Accord Mobilité durable : des avancées réelles, mais un dispositif encore perfectible 

 Augmenter les budgets pour les adhérents au dispositif.  
Assouplir les règles, notamment pour l’accès aux prestations pour le fonctionnement du prestataire BetterWay.
Intégrer le cofinancement par l’employeur  (dans la limite du budget annuel global) de l’abonnement annuel aux transports en commun.

 Le forfait annuel est relevé : de 500 € à 600 €.

 Le minimum garanti rehaussé : de 180 € à 220 €.

Un versement semestriel : désormais effectué en début de semestre, ce qui est une amélioration par rapport aux versements trimestriels.
Un processus BetterWay amélioré : avec l’engagement
d’un fonctionnement plus fluide avec le prestataire.

La prise en charge partielle de l’abonnement annuel aux transports en commun n’a pas été intégrée.

L’accord ne séduira donc que les utilisateurs inconditionnels du vélo ou de la trottinette, tandis que les autres continueront à privilégier la prise en charge de l’abonnement transport. On passe ainsi à côté d’une occasion de faire basculer massivement les salariés vers les mobilités douces.

Malgré cette lacune, la CFDT a choisi de signer l’accord afin de ne pas freiner une dynamique positive pour la santé, l’environnement et, plus largement, conforme aux évolutions de société. Les progrès obtenus sont concrets ; le combat pour une prise en charge des abonnements se poursuit.

Un pas important est franchi (budgets rehaussés, versements simplifiés, process amélioré), mais l’accord n’atteint pas pleinement son objectif sans la participation aux abonnements annuels de transport. La CFDT reste mobilisée pour parfaire ce dispositif.

Faut-il transférer votre Article 83 vers votre PER Obligatoire ?

Vous avez récemment reçu un courriel du BCAC vous invitant à transférer, votre Article 83 (fonds de pension) vers le PER Obligatoire (PERO). À la demande de vos élus CFDT, la Direction est interpellée pour fournir une communication pédagogique détaillant clairement les conséquences de ce transfert, qui n’est pas obligatoire.


Rappel : à quoi servent l’Article 83 et le PERO ?

L’Article 83 et le PERO sont des régimes collectifs obligatoires de retraite supplémentaire à cotisations définies, mis en place le 1er janvier 2000, et venant compléter les régimes par répartition (Sécurité sociale et Agirc-Arrco).Ils sont ouverts aux salariés d’AXA ayant 1 an d’ancienneté, avec un taux de cotisation global de 1 % réparti ainsi :

 0,75 % du salaire brut total à la charge de l’employeur ;

 0,30 % sur la tranche 2 (entre 1 et 4 PASS) à la charge du salarié.

Depuis la loi PACTE (1er octobre 2020), l’Article 83 est fermé aux nouvelles cotisations obligatoires : votre épargne y reste toutefois investie.
Un compte PERO a été ouvert en parallèle pour accueillir les cotisations
à partir de 2025.

Attention, le transfert que propose la BCAC n’est que facultatif, et il peut avoir des conséquences potentielles sur le montant de votre épargne (montant de l’épargne en rente viagère différée ou investie sur le fonds €, taux technique et table de mortalité). Afin de vous accompagner dans votre choix et de vous informer sur la pertinence d’opérer ou non le transfert, la CFDT
a demandé à la Direction qu’une communication détaillée
et pédagogique soit adressée à tous les salariés.


Dans l’attente d’une information claire et détaillée de la Direction, la CFDT recommande de ne pas transférer votre épargne. Nous pouvons néanmoins déjà vous apporter certaines précisions :

Public concerné : seuls les salariés relevant de la convention collective de l’assurance (et donc du fonds de pension professionnel) sont concernés.

 
Période de cotisation sensible : les salariés ayant cotisé à l’Article 83 jusqu’au 31/12/2013 seraient défavorisés par un transfert.

Perte du taux technique : le transfert ferait perdre le taux technique acquis dans l’Article 83 (taux de valorisation minimum garanti servant à estimer l’évolution de la pension au démarrage).

 
Deux comptes si pas de transfert :
Si vous conservez les deux supports, cela implique de garder 2 comptes : 1 compte Article 83 fermé au 31 décembre 2024 et un compte PER Obligatoire pour les cotisations obligatoires à partir de 2025. Le transfert vers le PERO n’est pas automatique ni impératif. Il peut réduire certains avantages acquis (notamment le taux technique) —
en particulier pour les salariés ayant cotisé à l’Article 83 avant 2014. Attendez les précisions officielles : la CFDT demeure mobilisée pour une information complète et transparente afin que chacun décide en connaissance de cause.

Vendredi 2 janvier 2026

Vendredi 15 mai 2026

Lundi 13 juillet 2026

Jeudi 24 décembre 2026

Édito 

SHAREPLAN : Ouverture du 11 au 25 septembre 

Si vous êtes dans l’effectif AXA au 11 septembre, avec au moins 3 mois d’ancienneté, vous pouvez investir dans les actions de l’entreprise à des conditions préférentielles.

Comment financer votre investissement ?

  • Versements volontaires : dans la limite de 25 % du salaire brut annuel (hors intéressement/participation).
  • Avance de trésorerie de l’entreprise, sans intérêts : jusqu’à 6 000 €, remboursable en 10 mensualités à compter de février 2026.
  • Intéressement/participation 2025 “réservé” en juin : dans le fonds d’attente Euro 4M (non comptabilisé dans la limite des 25 %).
  • Plan d’épargne entreprise (PEEG) : arbitrage possible des sommes déjà placées vers l’opération Shareplan (non comptabilisées dans la limite des 25 %).

    Deux formules au choix :

Formule Classique

Achat d’actions avec une décote de 20 % sur
le cours officiel.

→ Investissement exposé aux variations du cours de l’action.

Perception des dividendes sur les actions acquises, qui sont automatiquement ;.

Particularité : 1 action gratuite pour 1 action achetée, dans la limite de 20 actions gratuites (uniquement dans cette formule).

Formule Garantie +

Achat au cours officiel (sans décote).

Capital garanti par la banque partenaire, quelle que soit l’évolution du cours.

Intérêt annuel garanti de 3 % sur votre mise.

→ Effet de levier x10 : la banque partenaire investit 10 fois votre mise, et vous bénéficiez de la plus-value éventuelle calculée sur l’ensemble de l’investissement.



→ Pas de dividendes
dans cette formule.

Vous ne bénéficiez pas des 20 actions gratuites.

N’hésitez pas à contacter vos élus CFDT pour obtenir davantage de précisions
ou éclaircir tout point du dispositif.

Retraite progressive & négociation seniors : Ce que change la loi

Dans ce cadre, un salarié peut travailler entre 40 % et 80 % d’un temps plein et percevoir, en complément, entre 60 % et 20 % de sa pension, calculée sur les droits acquis au jour du passage en retraite progressive.

Recalcul des droits lors de la retraite définitive. Au moment du passage à la retraite à taux plein, les droits sont recalculés pour tenir compte des années supplémentaires travaillées à temps partiel.

Le principe : travailler moins et percevoir une fraction de sa retraite

Dans ce cadre, un salarié peut travailler entre 40 % et 80 % d’un temps plein et percevoir, en complément, entre 60 % et 20 % de sa pension, calculée sur les droits acquis au jour du passage en retraite progressive.

Recalcul des droits lors de la retraite définitive. Au moment du passage à la retraite à taux plein, les droits sont recalculés pour tenir compte des années supplémentaires travaillées à temps partiel.

Mieux travailler, plus longtemps… et mieux vivre

La retraite progressive, voulue par les partenaires sociaux (organisations syndicales et patronales, dont le MEDEF), est un outil qui facilite la transmission du savoir-faire tout en allégeant la charge de travail.

Elle permet aux salariés expérimentés de travailler plus longtemps dans de meilleures conditions, tout en profitant de davantage de temps pour eux-mêmes et leurs proches.

Un accompagnement possible par l’entreprise et compatible avec nos dispositifs internes
Par accord avec les organisations syndicales, l’entreprise peut assumer un taux de cotisations retraite supérieur au taux d’activité réellement exercé.
Dans l’entreprise, la retraite progressive pourrait cohabiter avec le TAR, intégré à notre accord GEPP, à charge pour le salarié de choisir l’un ou l’autre dispositif.

Ce que nous demandons à la Direction

Nous demandons à la Direction d’ouvrir rapidement la négociation “seniors” — désormais obligatoire — et d’y intégrer la retraite progressive afin d’accompagner les salariés dans la mise en place d’un dispositif pertinent et profitable à tous, y compris aux nouveaux entrants qui seraient mieux accompagnés dans l’appropriation des savoirs.

Besoin d’éclaircissements ?
Pour toute question ou précision, rapprochez-vous de vos représentants CFDT.

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