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Auteur/autrice : admin4544

Point de vue cadre – L’encadrant empêché d’animer

Le manager doit répondre aux objectifs, avec des moyens réduits, en appliquant la méthode qu’on lui impose, perdant sa fonction d’animateur pour devenir garant de la productivité et donc comptabilisateur de tâches. 

Motivation

Avec l’autonomie nécessaire pour atteindre les résultats souhaités dans un contexte contraint, le manager peut exprimer son talent en stimulant son équipe pour en tirer le meilleur, en mettant en place une organisation adaptée. Cela lui apporte une motivation qui lui permet d’accepter les aspects plus difficiles du poste (charge de travail, objectifs imposés, faiblesse des moyens …).

Mais cette autonomie ne lui est plus accordée.

Problème

L’évolution des tâches demandées au manager, et leurs conditions d’exercice expliquent une perte d’intérêt pour la fonction : 

  • Travail de supervision plus que d’animation
  • Surcharge de travail, complexité des tâches
  • Cadrage des processus plus étroits et manque de marge de manœuvre
  • Ressources à disposition moins nombreuses, manque de formation et d’accompagnement

Ces facteurs témoignent d’un «empêchement» au management, une entrave pour diriger et animer l’action de son équipe.

Mécontentement

Cette désaffection était déjà pointée dans une étude de 2022, elle indiquait que 41 % des managers considèrent leur fonction comme inutile dans le monde du travail actuel et 62 % des non-managers ne souhaiteraient pas le devenir s’ils en avaient la possibilité. 

Cette tendance ne faiblit pas et le salarié ayant les meilleures capacités à manager serait tenté de renoncer à l’encadrement faute d’autonomie suffisante. 

ÉDITO N°44 – Mai 2025

Avec le printemps revient la saison des résultats de l’intéressement/participation. Cette année les nouvelles sont plutôt bonnes, voire très bonnes. Si la participation diminue, ce retrait est largement compensé par l’augmentation du résultat de l’intéressement qui permet d’aboutir au global à un taux de 10,7%. Ce résultat se traduira par un versement d’en moyenne 12% supérieur à celui de l’exercice précédent, lui-même déjà en net progrès. Ce résultat s’explique notamment par le nouvel accord d’intéressement signé par la CFDT qui intègre une hausse du plafond cumulé de l’intéressement et de la participation. Pour autant, cette satisfaction ne doit pas faire écran et dissimuler les insuffisances d’une politique salariale qui doit demeurer l’Alpha et l’Omega de la rémunération du travail. L’intersyndicale sur les salaires se poursuit et nous y revenons dans nos développements. Autre sujet de préoccupation, la volonté affirmée au plus haut niveau du Groupe de faire revenir les salariés sur site 3 jours par semaine. Dans ce contexte, nous devons être plus vigilants que jamais et nous attacher à faire respecter l’accord en cours chez Axa France.

Christophe Vercoutère

Intéressement/Participation : Un résultat réjouissant


L’augmentation du plafond l’intéressement/participation actée dans le dernier accord signé par la CFDT, combiné à votre implication dans la réalisation des objectifs fixés (apurement des mails, formations…) a permis d’atteindre un nouveau niveau historique de l’intéressement/participation à 10,7%. Cela équivaut en moyenne à une progression de 12% des versements par rapport à l’exercice précédent.

Ce résultat dont se réjouit la CFDT ne doit en rien occulter le caractère central du salaire comme élément de rémunération. Seul le salaire assure une récurrence dans l’évolution et des droits sociaux qui ne sont pas attachés à l’intéressement/participation (ex : retraite). 

Rappel des taux récents :

10,00%
pour 2023
(versé en 2024)

9,72% 
pour 2022
(versé en 2023)

8,54% 
pour 2021
(versé en 2022)

8,33% 
pour 2020
(versé en 2021)

Que faire de ces sommes ?

Comme chaque année, vous pourrez choisir de percevoir ces sommes, qui seront alors fiscalisées au titre de votre impôt sur le revenu, ou faire le choix de les placer dans votre Plan Épargne Entreprise. L’opération REFLEX qui vous permettra de faire votre choix de déroulera du 4 au 20 juin 2025.

Un placement à optimiser avec le PERECO

Si vous avez la possibilité de mobiliser 850€, placez cette somme dans votre PERECO pour bénéficier d’un abondement du même montant (Principe : abondement de 100% dans la limite de 850€).

Si vous souhaitez souscrire à l’opération Shareplan, vous devez, lors de l’opération REFLEX, affecter les sommes que vous souhaitez y consacrer sur le fonds Euro 4M du PEG. Puis, à partir du 11 septembre, et pendant une quinzaine de jours, vous aurez la possibilité d’investir les sommes ainsi réservées dans l’une des deux offres suivantes :

Pour chaque action achetée avec décote, vous bénéficierez d’une action gratuite (dans la limite de 20 actions gratuites).

Cette option sera donc particulièrement intéressante puisque, au-delà des actions gratuites supplémentaires, vous percevrez ensuite les dividendes sur 40 actions et pas seulement sur 20 achetées.

Cette offre sera assortie d’une « Garantie Plus » qui garantit un gain minimal à terme (+3% par an sur l’apport du salarié).

INTERSYNDICALE SUR LES SALAIRES  : Où en est-on ?


Après avoir fait le choix de ne pas signer l’accord salarial, la CFDT a entendu la demande de nombre d’entre vous de ne pas nous limiter à cette non-signature. En effet, vous avez exprimé le souhait d’une position plus offensive à travers des initiatives faisant connaître à la Direction l’ampleur de votre mécontentement.

Dans cette logique, a été « bâtie » une intersyndicale des organisations non-signataires (CFDT, FO, UDPA-UNSA, CGT) qui a ouvert une pétition ayant recueilli 4.327 signatures adhésion reconnue significative par tous, y compris par Guillaume BORIE.

Guillaume BORIE a fait le choix de donner sa réponse à nos revendications au CSE Central du 13 mai. Dans l’intervalle, l’intersyndicale a prolongé son action en se rendant à l’Assemblée Générale des actionnaires du 24 avril pour faire connaître aux actionnaires ses demandes pour les salariés, et son ambition d’une répartition plus équilibrée des fruits du succès de l’entreprise.

Lors du CSE du 13 mai, Guillaume Borie a tenu parole en venant présenter la position de l’entreprise sur les revendications formulées par l’intersyndicale.

Malheureusement, si Guillaume Borie a annoncé de bonnes nouvelles, elles ne répondent en rien aux demandes formulées.

Le premier point abordé par Guillaume BORIE concerne le résultat de l’intéressement/participation qui atteint un niveau historique avec 10,7%. Cette véritable bonne nouvelle est le fruit d’un accord signé par la CFDT bien en amont de la négociation salariale. Ce sont bien les termes de l’accord signé bien avant la négociation salariale qui produisent ce résultat.

Affirmer que l’intéressement/participation pourrait répondre à des revendications nées de l’échec de la négociation salariale reviendrait à dire qu’une réponse peut précéder la question !

Là où par le passé nous avons connu à deux reprises l’octroi de 50 actions gratuites, l’offre est cette fois circonscrite aux salariés qui investissent dans l’entreprise et est limitée à 20 actions. Par ailleurs, il s’agit d’une opération mondiale bien évidemment étrangère aux revendications formulées au sein de l’entité Axa France. Cette logique exclut de fait les salariés dont les ressources sont les moins importantes et constitue une prime à l’investissement, mais en aucun cas une reconnaissance du travail accompli.

L’entreprise refuse donc d’entendre les signataires de la pétition et leurs revendications. Sans doute considère-t-elle qu’elle sort plus forte en résistant à l’expression massive des salariés.

Le risque de cette posture réside dans le fait que les salariés ne se sentent pas considérés et  voient faiblir leur attachement à l’entreprise. En résumé, la Direction prend le risque d’une victoire à la Pyrrhus ! L’intersyndicale a prévu de se réunir prochainement pour déterminer les éventuelles suites de son action concertée. 

Quelle que soit votre perception de la situation, n’oubliez pas que le nouveau Pulse est en ligne et que, par l’expression de positions très claires, il permet de faire passer certains messages.

Une offensive contre l’accord télétravail

Au plus haut niveau du Groupe une « petite musique » de plus en plus diffusée intègre le refrain de la nécessité d’un retour du travail sur site à hauteur d’au moins 50% du temps travaillé. Si cette situation correspond déjà à une réalité à un niveau collectif chez Axa France, compte-tenu des non adhérents au télétravail et des semaines incomplètes ne permettant pas de prendre 3 jours de télétravail, il ne s’agit absolument pas d’un objectif mentionné dans l’accord télétravail en vigueur.

Malheureusement, et plus grave encore, fleurissent ici et là des initiatives qui visent à obtenir plus de 50% du temps travaillé sur site au niveau d’un service, voire à un niveau individuel. Cette dérive ne correspond pas au contenu de l’accord signé par la CFDT, dont nous pensons utile de rappeler les règles puisqu’il constitue la loi des parties signataires.

La négociation Télétravail de 2024 a été une négociation difficile. S’affrontaient la volonté des organisations syndicales, dont la CFDT, de maintenir les 3 jours de télétravail hebdomadaires et l’objectif de la Direction de revenir à davantage de travail sur site

Le compromis trouvé dans le cadre de la négociation, validé par la signature de la CFDT se résume à deux règles essentielles :

Le salarié autonome, à temps plein, dont la nature de l’activité le permet, peut toujours prendre jusqu’à 3 jours de télétravail hebdomadaires,
le « jusqu’à » signifiant qu’il a le choix de prendre 3 jours ou moins selon sa convenance.

Le salarié doit travailler au moins deux jours par semaine sur site. Il s’agit de deux jours incompressibles, ce qui réduit mécaniquement le nombre de jours de télétravail possibles lorsque la semaine comporte moins de 5 jours ouvrés.

L’accord Télétravail prévoit la mise en place de chartes d’équipes dans les services pour une meilleure organisation de l’activité. 

Il est notamment prévu que le manager réunisse ses équipes en présentiel au moins une fois par semaine, ce qui équivaut à imposer unilatéralement ou par la concertation le choix d’un des deux jours de présence sur site.

Pour le second jour travaillé sur site, l’accord signé est moins affirmatif, ce qui laisse davantage de place à une planification au choix du salarié, sans pour autant exclure que le manager puisse l’imposer.

En revanche, ce que ne prévoit pas l’accord, c’est que la charte d’équipe limite le nombre de jours de télétravail auquel les salariés sont en droit de prétendre. Or, des tentatives d’introduire de telles règles dans les chartes d’équipe nous sont remontées. Si vous êtes confrontés à de telles pratiques, faites-le nous savoir avant de signer la charte.

La CFDT s’est toujours positionnée dans la logique d’une négociation constructive, ce qui suppose l’acceptation du compromis de part et d’autre. Toutefois, cette approche suppose que chacune des parties applique avec loyauté le contenu des accords signés. 

Pour finir, il est important de rappeler que le pendant du Télétravail réside dans le développement du smart-working

Même si le smart-working ne fait pas partie intégrante de l’accord télétravail et suscite des réticences, il a été acté comme une contrepartie de la diminution du nombre de jours de présence sur site. Ainsi, au fil du développement du télétravail, à l’occasion du renouvellement des accords, le nombre de postes de télétravail par salarié est tombé à 6 postes pour 10 salariés pour les sites en smart-working.

Si à l’avenir la Direction de l’entreprise revenait sur le volume de jours de télétravail hebdomadaires, reviendrait-elle parallèlement sur le nombre de postes de travail par salarié (dans le sens d’une augmentation) ?

Rien n’est moins sûr ! 

Si vous rencontrez des problèmes avec l’application de l’accord Télétravail, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de vos élus CFDT.

BREAKING NEWS ! 49 postes supprimés aux sinistres PRO

La direction supprime 49 postes dans les équipes sinistres Promium et SD  d’Isneauville, Pessac et Nancy de septembre 2025 jusqu’au début 2027 !

La Cfdt dénonce ce dossier dont les motivations sont scandaleuses. La direction fait preuve d’un mépris à l’égard des équipes engagées pour offrir la meilleure qualité de service à nos clients notamment professionnels.  

La direction délocalise au Maroc les sinistres Pro jusqu’à 5 K€. Cela entraine 46 suppressions de postes et la réorganisation des équipes « Sortie de Délégation » et « Promium » en « SD MRH » et « SD Pro MRA Garages … » ! Comment les salariés seront-ils être reclassés, quelles seront les opportunités offertes sur Isneauville, Pessac et particulièrement Nancy ?

Un clap de fin !  …

Le service Promium était mis en avant par la qualité de ses équipes dans une vision quasi élitiste. Et aujourd’hui elles sont traités avec mépris. La direction prétend que le service n’est plus à la hauteur  face à la compétitivité des entreprises concurrentes ! ?

La Cfdt dénonce cette appréciation ! Ce dossier c’est l’échec d’une direction qu’elle fait payer aux salariés. Ou sont les valeurs d’AXA FRANCE ?

!!!!!   ON VOUS EXPLIQUE LE DOSSIER !!!!!

Organisation actuelle La direction Service Clients DAB comprend 299 CDI 

· Pôle règlement Sortie de délégation DAB (PEC de sinistres en sortie de délégation et hors périmètre AXA SERVICES MAROC , PEC sinistres DAB des groupements, PEC sinistres DAB MRI) -Equipes basées à PESSAC, NANCY,MARSEILLE et VAL DE FONTENAY (6 équipes)

· Pôle règlement Promium (sinistres des PROS : artisans, commerçants, associations, professions libérales, garage et agriculteurs…), gère jusqu’à 300 K€. Les équipes sont basées à ISNEUVILLE, PESSAC et NANCY (6 équipes)

· Pôle Recours DAB -Equipes basées à BALMA, NIMES-MARSEILLE et ANGERS (5 équipes)

· Pôle règlements Spécifiques (clients CCAS, matériel des contrats Plaisance et Sinistres Sécheresse)

Excellence opérationnelle

AXA Services MAROC (ASM) gère un peu plus de 80% du périmètre global d’activités Sinistres DAB pour les ouvertures et gestion des sinistres MRH er MRI jusqu’à 20KF.

Le projet : Etendre le périmètre d’ASM à hauteur de 85 %

Pour ce faire :

· Une partie du périmètre actuel des équipes PRONIUM sera confiée à ASM (ouverture et gestion jusqu’à 5K€)

Les périmètres de gestion des différentes équipes DAB vont être redéfinis et tendre vers la spécialisation en France

Concrètement :

· Un transfert partiel et progressif d’une partie des activités des équipes France vers ASM, l’échelonnement est prévu de septembre 2025 jusqu’à 2027. La PEC des nouvelles activités se fera uniquement sur les nouvelles ouvertures de dossiers

o LOT N°1 : les affaires nouvelles sur les garanties « CHVT/ BDG/ DELEC» seraient PEC par ASM de façon progressive. montée en charge = 10 ETP du périmètre France.

o Lot N°2 : les affaires nouvelles sur les garanties « DDE/ PE/ BDM » = 22 ETP  périmètre France

o Lot N°3 : les affaires nouvelles sur les garanties « VOL / VANDALISME / EVENEMENTS CLIMATIQUES », équivalent 14 ETP du périmètre France

o Lot N°4 : gestion des Recours DAB (MRP, ATOUT PRO) jusqu’à 5 K€ également confiés à ASM (gestion déjà en place sur les périmètres MRH et MRI). La direction indique que l’impact sur les équipes France ne devrait pas nécessité de repositionnement des équipes France .

▪ La spécialisation des équipes Sortie de Délégation en PRO d’une part et en MRH d’autre part, ainsi que la MEP des nouveaux pôles « pôle règlement Particuliers, Immeubles et Groupement » et « Pôle Règlements Pros » serait la dernière étape du projet.

Les équipes d’ASM suivraient la trajectoire de montée en charge prévue et auraient la capacité de s’adapter en cas de nécessité d’ajustement par les effets de temporalité

· Sous couvert de gagner le podium du NPS IARD, AXA investi encore davantage vers ASM au détriment des collaborateurs situés en France.

· Sous couvert de départ à la retraite des services France concernés, de départs en prévision et de turn-over récurrent, AXA efface l’ardoise des ETP en France.

· Sous couvert d’un accompagnement RH au top, AXA joue une partie d’échec avec les collaborateurs France en bougeant ses pions avec un dédain affiché.

·  Sous couvert de faire monter en compétence les équipes d’ASM, AXA demande aux collaborateurs France qui perdent leur emploi de venir former au MAROC, c’est indescent.

· Sous couvert de faire évoluer l’équipe Sortie de délégation, la direction n’hésite pas à noyer PROMIUM.

La direction renverse la vapeur en partant, en autre, du constat suivant !

l’expertise reconnue sur la gestion des sinistres MRH et MRI des équipes d’ASM, ainsi que la qualité de la relation client par téléphone permet de remédier et d’améliorer la situation et état d’esprit des collaborateurs situés en France qui rencontrent des difficultés importante pour assurer les permanences téléphoniques sur la base du volontariat, souhaitent se concentrer davantage sur l’expertise métier.

La direction veut-elle faire la preuve que les salariés marocains sont plus exploitables que les salariés français ? Est-ce cela les valeurs sociales et de management du groupe AXA ? Et la prochaine étape ?

La Cfdt dénonce cette appréciation ! Encore une fois, ce dossier c’est l’échec d’une direction qu’elle fait payer aux salariés.   

La Cfdt demande l’abandon de ce projet punitif et vote le recours à une expertise.

N’hésitez pas à contacter vos élus Cfdt pour toutes questions ou difficultés

Édito – Numéro 43 – Avril 2025

Mobilisation face aux mesures salariales insuffisantes

Prochaines étapes pour l’intersyndicale

Vos élus, votre relais auprès de la Direction

Large succès de la pétition intersyndicale

Une pétition largement soutenue

Vous avez été très nombreux à signer la pétition proposée par l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, UDPA) à la suite de l’échec de la négociation salariale due à l’indigence des mesures proposées par la Direction.

Plus de 4 200 signatures pour des mesures correctives

Ce sont donc plus de 50% des salariés administratifs en CDI d’Axa France qui ont manifesté leur mécontentement face à une baisse continue de leur pouvoir d’achat, en demandant des mesures de nature à rétablir un équilibre acceptable dans la répartition des richesses.

Pour mémoire, les demandes intégrées dans la pétition sont les suivantes :

En premier lieu, des augmentations générales pour tous à un niveau qui préserve tous les salariés des effets de l’inflation.

Le versement d’une prime exceptionnelle de 1.000 € au bénéfice de chacun.

L’octroi de 40 actions gratuites à tous à l’occasion du 40ème anniversaire d’Axa.

L’alimentation pour tous, sans « apport personnel », du PERECO à hauteur de 500€.

Entrevue avec Guillaume BORIE

Forte de votre soutien massif, les organisations membres de l’intersyndicale ont sollicité une entrevue avec Guillaume BORIE pour lui remettre la pétition et l’interroger sur les suites qu’il compte lui donner.

Attentes vis-à-vis de la Direction

Nous espérons que la Direction saura entendre votre mécontentement et prendre les décisions de nature à ramener de la sérénité.

L’avenir conditionné à la prise en compte des revendications

C’est du niveau de prise en compte de vos légitimes demandes que dépendra la suite de ce dossier et des actions de l’intersyndicale.

Mesures adoptées pour la pérennité de notre complémentaire santé

Origine du déséquilibre financier

L’aggravation du déséquilibre financier de notre contrat « complémentaire santé » a donné lieu à une nouvelle négociation visant à assurer sa pérennité.

Contexte difficile pour les complémentaires santé

Le déséquilibre du contrat trouve son origine dans l’inflation du coût des actes médicaux, le désengagement de la CPAM, la hausse de consommations des assurés. Les menaces du gouvernement d’instaurer des taxes sur les contrats « complémentaire santé » ne font qu’assombrir le tableau.

Position de la CFDT face à cette situation

Face à cette situation la CFDT a défendu :

Réduire les garanties pour rétablir l’équilibre du contrat irait à l’encontre des mécanismes de solidarité et de mutualisation, en faisant payer aux salariés les plus vulnérables le prix du redressement technique.

La majoration tarifaire est celle qui implique la plus grande participation de l’entreprise, puisque celle-ci prend en charge 80% de la cotisation. Ainsi, pour une augmentation de 1€, 80 centimes seront à la charge de l’entreprise et 20 centimes à la charge du salarié.

Pour être acceptable, la majoration ne pouvait pas être rétroactive au 1er janvier, ce qui aurait entraîné un rattrapage de 4 mois sur la paie du mois de mai.

En période d’instabilité politique rien n’est certain et aggraver l’augmentation de tarif en prenant en compte des taxes non encore finalisées ne paraissait pas judicieux.

Résultat favorable pour les salariés

La CFDT a obtenu gain de cause sur l’ensemble de ces points avec une augmentation de 10% des cotisations à compter du mois de mai. À titre d’illustration, l’augmentation mensuelle sera de l’ordre de 1,61€ pour une rémunération annuelle de 30K€ et de 2,68€ pour une rémunération annuelle de 50K€.

Une surveillance nécessaire des évolutions futures

Si cette augmentation ne devait pas suffire, ou si des facteurs devaient évoluer (consommation, taxes, désengagement de la CPAM), nous serions amenés à revenir une nouvelle fois sur ce dossier très important pour la santé des salariés.

La conception du syndicalisme selon la CFDT

Pourquoi s’intéresser au syndicalisme ?

Régulièrement, des salariés s’interrogent sur l’intérêt de l’action syndicale et son impact sur leur statut et leurs conditions de travail. Une observation sommaire de la situation sociale dans les entreprises aboutit à une évidence : le statut des salariés est nettement meilleur au sein des entreprises dans lesquelles le syndicalisme est présent et actif.

Le syndicalisme face aux critiques actuelles

Néanmoins, en cette période dans laquelle l’utilité des corps intermédiaires est contestée, la CFDT juge utile de rappeler les principes qui guident son action et qui la positionnent en véritable contre-pouvoir visant à préserver l’intérêt des salariés :

  • La CFDT considère que son action doit être guidée par une conciliation des intérêts de l’entreprise et des salariés. 
  • La CFDT n’a en aucun cas la volonté de formuler des revendications qui mettraient en péril l’avenir de l’entreprise. Son action vise à obtenir la répartition des fruits du travail entre salariés et actionnaires. Ex : Les rachats massifs d’actions qui mobilisent des moyens financiers au bénéfice des seuls actionnaires sont l’illustration de ce que la CFDT réprouve.

La CFDT se refuse à envisager le dialogue social en termes de « confiance » ou « d’absence de confiance » en la Direction.

  • Soucieuse d’incarner un contre-pouvoir et de ne pas se limiter à un rôle d’accompagnement des décisions de l’entreprise auprès des salariés, la CFDT appréhende l’ensemble des dossiers sous l’angle d’une analyse critique indépendante qui lui permet d’élaborer des revendications ou de demander l’adaptation des projets présentés.
  • Renoncer à l’analyse pour appréhender le dialogue social sous l’angle de la confiance reviendrait à renoncer à tout rôle de contre-pouvoir et à endosser un rôle de service RH parallèle qui n’est pas le nôtre.

La CFDT est attachée aux prérogatives qui lui sont reconnues par le code du travail.

  • Le code du travail prévoit l’information-consultation des CSE dans certaines situations, notamment en cas de réorganisation ou d’introduction de nouveaux outils.  
  • Lorsqu’elle détient le secrétariat d’une instance, la CFDT s’attache à obtenir les informations/consultations dues à l’instance. Y renoncer reviendrait à ne pas assumer le rôle imparti aux organisations syndicales et à nuire indirectement aux salariés.

La CFDT préconise un recours régulier aux expertises pour parvenir à une meilleure appréhension des dossiers complexes et pouvoir satisfaire aux exigences d’un dialogue social de qualité. 

  • La Direction tend malheureusement à considérer le vote d’une expertise sur un dossier comme une manifestation hostile des organisations syndicales. Pourtant, il n’en est rien, il s’agit seulement de l’exercice d’une prérogative qui permet d’instaurer un dialogue avec un niveau d’information comparable des parties prenantes. 
  • La baisse du volume d’expertises votées par les organisations syndicales depuis 2022 (début de la mandature en cours), s’avère être un signe inquiétant sur l’évolution du dialogue social.

Votre choix syndical impacte votre avenir

Intéressez-vous à la façon dont les organisations syndicales s’inscrivent dans les mécanismes du dialogue social et faites votre choix. Ce choix ne sera pas sans incidence sur vos droits à venir.