Édito
Après la trêve estivale, nous nous retrouvons dans un climat social et économique pour le moins compliqué. Cette réalité impacte votre vie de tous les jours, mais aussi notre vie dans l’entreprise.
En effet, depuis plusieurs années, nos gouvernants n’ont cessé de chercher à affaiblir les organisations syndicales pour mieux imposer une politique purement pro-business, au détriment des salariés (retraites, chômage, projet de suppression de jours fériés, recul des prérogatives des organisations syndicales…). Les entreprises, y compris les plus prospères, se sont bien évidemment engouffrées dans ce mouvement, en soutenant l’idée selon laquelle il n’y a pas d’alternative à cette politique ultralibérale qui détruit, jour après jour, notre système social.
Fidèle à ses valeurs, la CFDT persiste à défendre une politique plus équilibrée qui ne s’attaque pas aux plus vulnérables et qui met à contribution les citoyens (y compris les plus nantis) en fonction de leurs moyens. Elle demande aussi que le dialogue social retrouve toute sa place dans l’entreprise comme en dehors, et que cesse la volonté de faire des élus de simples spectateurs d’annonces jugées unilatéralement pertinentes par des directions qui seraient détentrices d’une vérité non négociable.
Le retour à plus d’équilibre est l’une des conditions qui permettra le rétablissement de la cohésion sociale, aujourd’hui en très net recul, avec des conséquences potentiellement désastreuses. C’est pour cela que la CFDT, dans le cadre d’une mobilisation intersyndicale, appelle tout un chacun à se retrouver dans les divers lieux de manifestation le 18 septembre.
Christophe Vercoutère