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Auteur/autrice : Isabelle Ollivier

Bilan social 2024

Nous avons récemment participé à la présentation du Bilan Social 2024 d’AXA France lors de notre dernier CSE. Ce document, censé refléter l’état de santé sociale de notre entreprise, nous a été présenté sous un jour globalement positif par la Direction. On nous a notamment mis en avant une augmentation des effectifs de 7,2% par rapport à 2023, avec un total de 3842 collaborateurs. La population CDI en activité aurait ainsi augmenté de 8%, particulièrement à la DT2 et à la direction client. Le nombre de recrutements, bien que légèrement inférieur à 2023, resterait à un niveau soutenu avec 576 entrées en CDI. On nous a également signalé une diminution des démissions de 28%, ainsi qu’une baisse des ruptures conventionnelles, licenciements et départs en retraite. Côté formation, la Direction se félicite d’une hausse des investissements, avec 4,3% de la masse salariale consacrée à ce poste, soit environ 10 millions d’euros.

Nos interrogations

Cette présentation apparemment favorable masque pourtant de nombreuses interrogations légitimes que la Cfdt, a immédiatement soulevées. Car derrière les chiffres globaux se cachent des réalités plus contrastées qui impactent directement la vie professionnelle de nos collègues. Nous avons donc questionné en détail plusieurs aspects de ce bilan : la capacité de l’entreprise à retenir les jeunes talents, les difficultés persistantes d’évolution professionnelle, notamment pour le passage à la classe 7, l’augmentation inquiétante de l’absentéisme particulièrement chez les femmes cadres, et les écarts de rémunération encore significatifs entre hommes et femmes. Malgré les explications fournies par la Direction, de nombreuses zones d’ombre subsistent, et nous tenons aujourd’hui à vous partager notre analyse approfondie de la situation sociale chez AXA France.

Egalité Femmes / Hommes

Les chiffres du Bilan Social révèlent des disparités tenaces entre les femmes et les hommes au sein d’AXA France. Malgré les différents accords sur l’égalité professionnelle signés ces dernières années, nous constatons que les écarts de rémunération, bien qu’en légère diminution, demeurent significatifs. Pour les postes de classes 5, 6 et 7, la rémunération moyenne des hommes reste supérieure à celle des femmes, avec des écarts allant de 658€ en classe 5 à 2065€ en classe 6 et 1203€ en classe 7. À ce rythme, combien d’années faudra-t-il encore pour atteindre une véritable égalité salariale ?

Plus préoccupant encore, nous observons une concentration des femmes dans les postes les moins rémunérés. En effet, parmi les non-cadres qui ne représentent plus que 6% des effectifs et sont en diminution constante, 75% sont des femmes contre seulement 25% d’hommes. Cette répartition déséquilibrée pose question : existe-t-il un « plafond de verre » qui empêche les femmes d’accéder aux postes les mieux rémunérés ? D’autant que l’analyse des promotions montre que le passage de non-cadre à cadre bénéficie davantage aux hommes (15,79% des hommes en CDI) qu’aux femmes (10,43%). La Direction aurait-elle une stratégie différenciée vis-à-vis des femmes non-cadres ? Nous attendons toujours une réponse claire à cette question légitime.

Et les jeunes dans tout cela?

Autre sujet d’inquiétude majeur : la difficulté d’AXA France à retenir ses jeunes collaborateurs. Malgré une baisse encourageante du nombre de démissions, qui a été divisé par deux en deux ans, nous constatons un décrochage persistant des effectifs après 3-4 ans d’ancienneté. Cette période s’avère particulièrement « sensible » pour les départs, comme l’a reconnu la Direction elle-même, qualifiant ce phénomène de « cycle triennal ». Mais pourquoi l’entreprise ne parvient-elle pas à fidéliser ces jeunes collaborateurs qu’elle a pourtant formés ?

Est-ce une question de rémunération insuffisante, de perspectives d’évolution limitées, ou d’autres facteurs que la Direction préfère ne pas aborder frontalement ? Les explications fournies lors du CSE restent vagues, évoquant des « dynamiques de carrière plus diversifiées que celles qu’on pourrait offrir en interne ». Cette réponse ne nous satisfait pas. D’autant que nous avons encore en mémoire les propos tenus en décembre dernier par une représentante de la Direction, suggérant que « ce sont les meilleurs qui restent » et qu’on ne cherche pas « à retenir les moins bons ». Une vision managériale pour le moins discutable, qui semble considérer le départ des collaborateurs après quelques années comme une forme de sélection naturelle plutôt que comme un échec de la politique de fidélisation.

Absentéisme

Le Bilan Social 2024 révèle également une hausse préoccupante de l’absentéisme, en particulier chez les femmes cadres. Le nombre de journées d’absence pour maladie a augmenté de 11,47% pour cette catégorie, ce qui nous semble être un signal d’alerte important. Cette tendance, qui se confirme année après année, pose question sur les conditions de travail, la charge mentale et les pressions potentiellement subies par ces collaboratrices.

Nous avons demandé si la médecine du travail avait été saisie pour analyser ce phénomène, mais les réponses sont restées évasives. Plus globalement, le nombre d’arrêts de travail est en hausse, quelle que soit leur durée, avec 193 arrêts supplémentaires toutes durées confondues. Cette situation devrait interpeller la Direction sur l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle et sur les facteurs de risques psychosociaux (RPS) potentiellement en jeu. Car derrière ces chiffres, ce sont des femmes et des hommes qui souffrent, et dont la santé mérite une attention particulière. En tant que syndicat responsable, nous ne pouvons accepter que l’absentéisme soit traité comme une simple donnée statistique, sans que des actions concrètes soient mises en place pour en comprendre les causes et y remédier.

Cependant, nous tenons à souligner les aspects positifs de ce Bilan Social, car notre démarche syndicale se veut constructive. La baisse significative du nombre de démissions, divisé par deux en deux ans, constitue un signal encourageant. Cette évolution pourrait refléter une amélioration des processus de recrutement, permettant une meilleure adéquation entre les profils recrutés et les postes proposés. Elle pourrait également témoigner d’une politique de formation plus efficace, rendant les collaborateurs mieux adaptés à leurs métiers et donc plus enclins à rester dans l’entreprise.

Nous notons également avec satisfaction l’augmentation du recours au congé de paternité, avec une hausse de 70,94% du nombre de jours pris. Cette évolution va dans le bon sens et témoigne d’une meilleure prise en compte de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle pour les pères de famille. L’investissement dans la formation, qui représente 4,3% de la masse salariale, soit 10,5 millions d’euros, constitue également un point positif que nous tenons à saluer. Ces efforts de formation sont essentiels pour permettre aux collaborateurs de développer leurs compétences et d’évoluer professionnellement dans un contexte de transformation constante des métiers.

En conclusion

Vos élus continueront à porter des revendications claires pour améliorer la situation sociale chez AXA France. Nous demandons en premier lieu une politique volontariste de réduction des écarts de rémunération entre hommes et femmes, avec un plan d’action chiffré et un calendrier précis. Les avancées actuelles sont trop lentes et insuffisantes.

Nous exigeons également une analyse approfondie des causes d’absentéisme, particulièrement chez les femmes cadres, et la mise en place d’actions concrètes pour y remédier. Cette démarche doit s’inscrire dans une politique globale de prévention des risques psychosociaux, avec une attention particulière à la charge de travail et aux pressions potentielles subies par les collaborateurs.

Concernant l’évolution professionnelle, nous revendiquons une plus grande transparence sur les critères de promotion et une fluidification des parcours, notamment pour le passage à la classe 7 qui constitue encore un véritable « plafond de verre ». Il n’est pas normal qu’il soit plus facile d’être embauché directement en classe 7 que d’y accéder par promotion interne. La valorisation des compétences et de l’expérience acquises au sein de l’entreprise doit être une priorité.

Enfin, nous demandons une politique de fidélisation plus ambitieuse pour les jeunes talents, avec des perspectives d’évolution clairement définies et des rémunérations attractives. AXA France ne peut se permettre de continuer à former des collaborateurs qui quittent l’entreprise après 3-4 ans pour aller enrichir nos concurrents de leurs compétences.

Au terme de cette analyse du Bilan Social 2024 d’AXA France, le constat est mitigé. Si certains indicateurs s’améliorent, d’autres points d’alerte persistent et nécessitent une action déterminée. La diminution des démissions et l’investissement dans la formation constituent des signaux positifs, mais les inégalités hommes-femmes, les difficultés d’évolution professionnelle et l’augmentation de l’absentéisme restent des problématiques majeures à traiter.

A la Cfdt, nous croyons fermement qu’un dialogue social de qualité est la clé pour construire une entreprise plus juste et plus performante. C’est pourquoi nous invitons la Direction à prendre en compte nos alertes et nos propositions dans un esprit d’ouverture et de co-construction.

La performance économique d’AXA France ne peut se faire au détriment de la qualité de vie au travail et de l’épanouissement professionnel des collaboratrices et collaborateurs. Nous resterons vigilants dans les mois à venir sur l’évolution des indicateurs sociaux et ne manquerons pas de vous tenir informés des avancées obtenues. Car notre engagement syndical repose sur une conviction profonde : c’est ensemble, dans le respect mutuel et la reconnaissance de chacun, que nous construirons une entreprise où il fait bon travailler, durablement.

Retrouver l’ensemble du bilan social sur one / Mon espace RH / Dialogue social et accords d’entreprise quand il sera disponible

Val de Fontenay : réaménagement du site

Don de mobilier

Les salariés pourront bénéficier du mobilier des 1er et 2ème étages (bureaux, sièges, cabriolets…).
La procédure fera l’objet d’une communication prochaine. Le mobilier serait à retirer sur place les
deux derniers samedis de juin.

Fresh Cup et distributeur de friandises

la Fresh Cup implantée au 5ème dans l’espace Belorgey a été déplacée vers l’autre lounge en libre accès. Il n’y aura qu’une Fresh Cup par étage !
Faute de consommation suffisante, les distributeurs de friandises ne seront pas installés à chaque étage (prévus seulement aux 3ème et 5ème).

Informations Syndicale

Les panneaux syndicaux seront situés au 3ème étage côté Vincennes près de la médiathèque et de l’espace Bien-Être.

Parkings

Le niveau – 4 est d’ore et déjà fermé depuis plusieurs mois. Il le restera jusqu’à la restitution au propriétaire.
La signalétique sera mise à jour notamment au niveau des ascenseurs.

Salle de sport

Tous les salariés ont accès à la salle (pour l’instant avec l’ancien badge) qu’ils soient adhérents aux activités sportives organisées sue le site ou non, sauf pendant les créneaux réservés. Si un salarié n’est pas habilité, il est invité à se rapprocher du Cadre de Vie.

Inspection Dommages Graves

7 inspecteurs, installés « par erreur » en espace Belorgey au 5ème, déménagent le 11 avril pour le 4ème étage côté Plaisance.

Casiers

certains casiers sont laissés ouverts par les salariés sans en connaître la raison. En cas de dysfonctionnement, il est rappelé d’appeler la Sécurité afin que les motifs soient actés et remontés et des solutions trouvées (notamment pour commander de nouvelles portes).

Suivi SmartWorking 3ème étage

Un retard de 15 jours est à prévoir pour le 3ème étage (attente livraison de cloisons).
Le service Cadre de Vie transitera dans une zone tampon qui nous sera précisée lors de la prochaine instance du 15 mai tout comme les travaux des Halls d’accueil.

Marly Le Roi : Restauration

Cafétéria le vendredi (suite mais sans doute pas fin)

L’échec du test « chariot » de viennoiserie au A7 (vente de 6 viennoiseries par vendredi en moyenne) conduit la Direction à envisager une autre solution. Une « sonnette » positionnée sur le comptoir de l’espace IZY vous permettra de prévenir de votre arrivée, puis vous devrez vous rendre aux caisses du self où vous attendra une petite table avec quelques viennoiseries…

Restauration

  • Bar à Pâtes : un test sera lancé début juin sur un ou deux jours par semaine.
  • Bar à Salades : va voir le jour prochainement.

Marly Le Roi : Réaménagement du site

A8 côté Inspection Commerciale et Pilotage et Développement Commercial

Ajout de 2 bureaux et réaffectation des places (1 personne descend du A9 au A8 rejoindre son équipe, 33 personnes changent de place sur le plateau,14 gardent leurs bureaux) … peu de changement en définitive.

Equipes Réseaux Agents, Comptabilité Agences, Audit et Géomarketing

Ces équipes déménagent du A8 vers le A9.
L’aile du A8 désertée pourrait servir à l’installation de la salle d’allaitement. Pas d’autres projets pour l’instant.

Côté RH

Les équipes RH, toujours au A9, intègrent un espace plus « fermé » afin de bénéficier de plus de confidentialité.

Equipe Vie Mutualiste et Ancrage Local

Cette équipe reste au A9 passe d’une aile à l’autre au plus proche de la Direction Régionale IDF.

Le service Déontologie Sûreté reste sur son emplacement actuel.

Nouvelle affaire santé : avenant pour modifier le nom avant le commissionnement de l’affaire

Une salariée a fait une affaire nouvelle santé.
Mais avant d’être commissionnée, elle a fait un avenant pour un changement de nom.
Cet avenant a généré une affaire santé en AN3 et donc commissionnement à 2% au lieu de 7,5.
Cet incident a également impacté le montant de la STIM.

D’après le Service Client, il s’agit d’un remplacement de contrat. Nous demandons à la Direction de revoir.

Amende de stationnement : qui doit payer la majoration si le Parc Auto n’envoie pas l’amende initiale au salarié?

Un salarié reçoit par e-mail de la part du responsable du Parc Auto Axa, un avis d’amende majoré, au nom d’Axa France IARD 313 Terrasses de l’Arche 92727 NANTERRE.
Cette amende fait suite à une infraction de son véhicule de fonction en date du 10/11/2024 pour stationnement très gênant sur un trottoir.
Le salarié ne conteste pas : c’est exact.
Axa a procédé à la dénonciation le 18/11/2025 à 17 H 47 (copie d’écran).
L’officier du Ministère public de Strasbourg informe le salarié qu’il n’a pas reçu la dénonciation d’Axa France IARD et confirme avoir adressé toute correspondance concernant les rappels et les amendes majorées à Axa France IARD.
Le salarié n’a reçu aucun avis d’amende initial par courrier, ni relance, ni avis d’amende forfaitaire majoré. Le salarié conteste devoir payer l’amende forfaitaire majorée adressée à Axa France IARD et demande que lui soit adressé l’avis d’amende original au 10/11/2024.
Il a adressé, pour information, une copie intégrale de cette correspondance à l’officier du Ministère public de Strasbourg par lettre recommandée avec accusé de réception.

La Direction suggère un BUG informatique. L’enquête est en cours.

Espace formation : suivi

Désormais les salariés peuvent consulter le relevé des formations qu’ils ont suivies, sur l’espace formation.
La formation Banque IOBSP 2024 d’une durée de 150 min (faite par un collaborateur le 8 juillet) est inscrite au 18 septembre comme réalisée. Cependant, sur le relevé, elle n’apparait pas, tout comme la formation MIF 2024 d’une durée de 150 min.
Cela représente un total de 300 min.
Quelle base va prendre AXA pour le virement en juin 2025 pour les formations faites en 2024 ?
Pour ce collaborateur en 2024, cela représente 300/437*352,57 € = 242,04 €.
Pouvez-vous nous confirmez que les formations non DDA sont bien indemnisées ?

Une anomalie est détectée, un correctif est en cours.

Frais de formation pour commercial non optant

Un commercial ne perçoit plus aucun paiement concernant la formation annuelle (après vérification de ses fiches de paye) alors qu’il réalise ses 15h obligatoires (rien en 2023, rien en 2024).
Il percevait aux alentours de 90 euro/an jusqu’en 2022.

Le collaborateur non optant n’a pas de remboursement différencié pour les frais de formation, son minimum garanti inclus ces frais.

Frais de partenariats refusés alors qu’ils étaient PEC les années précédentes

Contrairement aux années antérieures, un collaborateur s’est vu refuser des frais de partenariats.
Le partenariat en question est celui d’un business club qui existe au sein du club de Hand Pro comme dans tous les clubs de sport professionnel.
Cette note a été soumise en octobre accompagnée de l’accord écrit de l’IMC et du DV pour cette dépense.

Un accord de prise en charge est fait mais non reconductible pour ce dossier car cela va être imputé dans le budget animation du manager.